Forums d'A TA TURQUIE

[murat_erpuyan]

La rencontre aura lieu ce jeudi à 19h !
Les FB'li du Nord sont-ils prêts ?

Et un petit sondage ; moi je vise un match nul qui fera l'affaire de FB

Et allez je saute sur l'occasion pour piquer qq'un sur ce forum : ça fait bien d'être leader après un sublime match gagné 3 contre 0 !!!

[Alex]

Oui, effectivement Murat, "sublime" match de "Ballisaray" qui, avec une floppée de blessés échappe ainsi à une possible désillusion ! Pas sûr que c'était de "la perdrix dans le sac" Ankaraspor. C'est pas forcément une bonne chose qu'ils n'aient pas joué vos joueurs, ça peut être un désavantage. On verra.

Pour en revenir au match de FB à Lille, ça va pas être de la tarte non plus, car les Lillois c'est du foot champagne, à toute vitesse.

Mais si j'étais vous, je me préoccuperais plutôt de l'Athletico de Madrid, qui vient de faire tomber l'invincibilité du grand Barça. Et s'ils jouent comme ils ont joué contre le Barça dimanche, il va y avoir du grabuge, surtout avec la brêle que vous avez dans les buts...

[Alex]

Mille excuses Murat pour avoir manqué de tact envers Leo Franco ! Je crois que nous avons mieux en la matière, une chèvre comme Volkan.

Mais il y en a un qui bat tous les records d'incompétence, c'est "Herr" Daum, pour ses largesses envers une autre chèvre" comme Daniel Guiza! J'en crois pas mes yeux, il l'a laissé terminer le match ! Je pense qu'il a dû prendre de la cock avant le match, il devait planer plein gaz pendant 90', c'est pas possible.

Même un entraîneur de division 1 départemental l'aurait changé ! Je crois que finalement, dans le championnat, notre plus grand adversaire n'est pas GS mais Daum lui-même.

Bon match à vous !

[murat_erpuyan]

Et bein, devant les vainqueurs de Barça GS a obtenu un bon score : match nul. Je ne sais pas le but marqué à l'extérieur serait un avantage mais bon...
Pour ce qui est Guiza vous avez raison !
Les commentateurs de D-Smart disait que GB possède un buteur mais n'arrive pas marquer alors que GS sans buteur arrive à en marquer...

Ceci dit le score de FB laisse une probabilité plus importante pour passer au tour suivant.

A la semaine prochaine !

[murat_erpuyan]

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[murat_erpuyan]

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[murat_erpuyan]

FOOTBALLILIGUE EUROPAI
Seizième de finale aller, Lille-Fenerbahçe (hier soir)
http://www.nordeclair.fr/Sports/Football/2010/02/19/une-victoire-qui-laisse-des-espoirs-et-d.shtml
Une victoire qui laisse des espoirs et des regrets
Publié le vendredi 19 février 2010 à 06h00


Un bon match hier soir pour Emerson.
FacebookDiggDel.icio.usMa.gnoliaGoogleLiveLille a battu Fenerbahçe hier au Stadium en 16e de finale aller de la Ligue Europa (2-1). Un avantage qu'il faudra aller défendre la semaine prochaine dans un stade bouillant.


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SÉBASTIEN NOÉ > sebastien.noe@nordeclair.fr
Ce seizième de finale aller de Ligue Europa a offert exactement ce qu'on attendait de lui. Un match d'une intensité remarquable pendant 90 minutes, des buts, des actions et un résultat qui laisse entier le suspense avant le match retour jeudi prochain en Turquie. En s'imposant 2-1, grâce à des buts de Balmont (3e) et Frau (52e), Lille s'est offert un petit avantage qui peut lui permettre de croire en ses chances. Mais à l'évidence, le but encaissé sur une formidable frappe de 30 mètres de Vederson (5e) pourrait peser lourd dans la balance. Lille, qui vient tout de même d'aligner sa douzième victoire d'affilée à domicile, entretient sa bonne dynamique avant un déplacement périlleux à Rennes dimanche auquel Rudi Garcia a songé en laissant hier Debuchy, Cabaye et Gervinho sur le banc en début de match.



Défense turque fébrile
Le LOSC a encore prouvé hier soir qu'il n'était jamais aussi dangereux que quand il avait le contrôle du ballon et qu'il pouvait donner de la vitesse à ses actions en passant sur les côtés. Si les Turcs possèdent eux aussi de redoutables manieurs de ballons, la fébrilité montrée hier par son arrière-garde laisse de l'espoir : « Tout reste jouable pour les deux équipes mais je suis satisfait de la victoire, confirme Rudi Garcia. Maintenant, il faudra aller là-bas avec l'ambition de marquer car la qualification passera par là. On a vu ce soir qu'on était capable de déstabiliser cette défense. À nous de reproduire ça dans une semaine ».
Malgré l'incroyable ferveur du public turc au coup d'envoi, qui donnait presque l'impression aux Lillois de jouer à l'extérieur, les hommes de Rudi Garcia pressaient d'entrée et faisaient la différence sur une action d'école. Balmont, énorme hier soir, perçait dans l'axe et sollicitait le une-deux avec Frau avant de tromper un Volkan, un peu éteint sur le coup, d'une frappe croisée du gauche (1-0, 3e).

Frau opportuniste
L'entame parfaite, qui allait hélas être rapidement gâchée. Pas assez attentifs, les Lillois laissaient Vederson déclencher une frappe somptueuse de 30 mètres. Landreau un peu trop avancé, dans un remake étonnant de son but encaissé contre l'Ecosse avec l'équipe de France en 2005, ne pouvait que constater les dégâts (1-1, 5e).
Ces dix premières minutes assez hallucinantes se terminaient par une belle occasion de Frau dont la frappe était détournée par Volkan (9e). Face à des Turcs très fébriles et rapidement privés de leur défenseur central Lugano, les Lillois créaient encore le danger sur des têtes de Chedjou (26e et 44e) qui manquaient le cadre. Les offensives de Fenerbahçe, souvent mises sur orbite par le remarquable meneur de jeu brésilien Alex, étaient plus rares mais plus dangereuses. Heureusement, Guiza vendengeait un contre parfait (35e) avant de voir sa frappe repoussée par Landreau (46e ).
Le LOSC avait la très bonne idée de rapidement reprendre l'avantage. Bien aidé il est vrai par la boulette de Baris, dont la tête en retrait trop molle, permettait à Frau de battre Volkan (2-1, 52e). Derrière, Lille allait largement dominer la rencontre, sans faire la différence malgré des tentatives d'Hazard (53e), Emerson (68e) et Gervinho (88e) repoussées par Volkan. On passait même tout près d'une égalisation qui aurait rendu les choses encore plus compliquées mais la frappe de Guiza était bien stoppée par Landreau (80e). Le genre d'exploit que le gardien lillois devra sans doute reproduire plusieurs fois la semaine prochaine. w



Pierre-Alain Frau et Adil Rami ont largement dominé les débats
Le LOSC continue d'imposer son collectif à ses adversaires mais par leur influence et leur efficacité, deux joueurs sont sortis du lot hier : Pierre-Alain Frau, dont la régularité continue de s'affirmer, et Adil Rami, toujours au top niveau. LANDREAU Mickaël 5/10 : un but encaissé et un arrêt sur la frappe de Güiza en première période, le bilan était simple. Jusqu'à cet arrêt décisif au sol face au même joueur (80e). BERIA Franck 6/10 : ses aller-retours dans le couloir droit ont apporté une réelle dynamique au jeu lillois. Très rigoureux dans ses interventions. RAMI Adil 7/10 : avec lui, personne ne passe ! Du pied, de la tête, face ou dos au but, il a écarté tous les joueurs qui ont tenté de s'approcher du but. Un gros match. CHEDJOU Aurélien 6/10 : un sérieux défensif et une présence offensive sur les coups de pied arrêtés. Dans l'ensemble, la prestation du Camerounais tire vers le positif, même s'il s'est parfois fait surprendre par le pressing adverse. EMERSON 5,5/10 : il avait envie de se montrer et s'est efforcé d'agir en conséquence. Il n'a pas toujours réussi à faire les bons choix mais est resté concentré jusqu'au bout. BALMONT Florent 6/10 : il a mis le feu à la rencontre en ouvrant le score d'un joli geste (3e) avant de se retrouver coincé dans la bataille physique au milieu de terrain. DUMONT Stéphane 5/10 : pas très inspiré, son influence dans le jeu a été intermittente. Remplacé par CABAYE (60e), rentré dans le match difficilement. MAVUBA Rio 5,5/10 : posté en pompier de service devant la défense, il a connu quelques interventions délicates. Mais reste un solide élément du milieu de terrain lillois. OBRANIAK Ludovic 5/10 : préféré à Gervinho, il n'a pas démérité sur son côté droit mais n'a pas non plus réussi à faire la différence. HAZARD Eden 6,5/10 : il a semé la pagaille du côté droit de la défense de Fenerbahçe, une zone de passage plutôt aisée, mais a dû se contraindre à terminer ses actions sur une faute adverse. Plus discret car marqué de (très) près ensuite. Remplacé par TOURE (84e). FRAU Pierre-Alain 7,5/10 : aussi entreprenant qu'en championnat, il s'est trouvé plutôt à son aise, que ce soit en pointe ou sur l'aile droite, pour finalement s'offrir un magnifique but (52e). Il lance aussi Balmont sur le premier. Remplacé par GERVINHO (69e). Note du match : 12/20.wG.L.-D.

[murat_erpuyan]

Franck Béria : « Il y avait la place pour les tuer »

Les Lillois savent que le seul but d'écart qu'ils ont réussi à préserver ne sera pas suffisant pour aborder le déplacement en Turquie sereinement. Le match contre Fenerbahçe leur laisse donc des regrets, malgré la victoire. Franck Béria : « C'est ennuyeux d'avoir pris ce but même si on savait que ce serait compliqué. Honnêtement, il y avait la place pour les tuer. On se contente rarement d'un résultat mais c'est ainsi ; on a de quoi être déçu ce soir. Maintenant, il va falloir aller jouer là-bas et l'adversaire ne ve pas se laisser faire. On a les cartes en main ». Stéphane Dumont : « On poursuit notre série de victoires à domicile, même si c'est dommage d'avoir encaissé un but aussi rapidement après avoir marqué. Maintenant, on a gagné, on a fait ce qu'il fallait. L'atmosphère et le contexte seront différents en Turquie et avec un but d'avance, on n'est jamais à l'abri. On aurait pu mettre un un troisième but mais ça reste une belle victoire ». Adil Rami : « C'est une victoire en Europa League et on n'a pas été ridicule, loin de là. On va aller chez eux avec l'objectif de ne pas prendre de but à l'extérieur puisqu'on n'a pas réussi à le faire à domicile. Cette soirée nous laisse des regrets parce qu'on a eu les occasions pour marquer un troisième but. Je n'ai jamais joué en Turquie mais on m'a dit qu'il fallait s'attendre à une grosse ambiance. On l'a d'ailleurs vu ce soir rien que chez nous ». Eden Hazard : « On a tout donné ce soir sur un terrain difficile et on aura le même état d'esprit la semaine prochaine là-bas, on va se donner à fond. C'est sûr qu'il y avait la place pour inscrire un troisième voire un quatrième but mais on n'y est pas parvenu. Maintenant, si on part dans l'idée de défendre sur leur pelouse, ça ne va pas aller ». Christopher Daum (entraîneur de Fenerbahçe) : « Le regret ce soir est de ne pas avoir su profiter de nos occasions pour ramener le match nul. Cependant, je reste persuadé, au vu de notre performance, que nous avons les moyens de nous qualifier dans notre stade la semaine prochaine ». wPROPOS RECUEILLIS PAR G.L-D. et S.N.

[murat_erpuyan]

FOOTBALLILIGUE EUROPAI16e de finale retour :
Fenerbahçe-Lille

Les Lillois dans l'enfer de Fenerbahçe
Nord Eclair 24 février 2010


Lillois disputeront le match retour contre Fenerbahçe dans une ambiance bouillonnante, fidèle à la ferveur, voire la passion, qui anime les supportes turcs. Description d'un phénomène presque unique.

GAËLLE LAURENT-DRIDI > gaelle.laurent@nordeclair.fr
Non, ce n'est pas une légende. Le bain turc existe et il est bel et bien bouillonnant. Les Lillois en auront confirmation demain soir, une fois entrés dans l'enfer du stade Sükrü Saracoglu de Fenerbahçe. « On connaît l'ambiance qu'il y a là-bas, ça peut être compliqué pour nous », explique Pierre-Alain Frau qui, avec Mickaël Landreau, est le seul Lillois à avoir joué dans un stade turc. Eux savent ce qui les attend à Istanbul, les autres un peu moins. « Je n'ai jamais joué là-bas mais on m'a dit que c'était chaud comme ambiance, sourit Adil Rami. De toute façon, ce n'est jamais simple à l'extérieur ».


Ce le sera encore un peu moins demain soir. Durant la composition des équipes et jusqu'au coup d'envoi jeudi dernier au Stadium, les supporters turcs ont donné un aperçu de l'accueil qu'ils réservent aux Lillois. « On a vu un peu ce qui nous attendait, ça promet », avait lâché Eden Hazard juste après la victoire du match aller (2-1).

Il faut dire qu'en Turquie, l'amour du pays et du maillot est indéfinissable. Et presque inimitable. Si le football est roi, le phénomène s'applique aussi à d'autres sports. Philippe Barca-Cysique, ancien volleyeur du Tourcoing Lille-Métropole et international français, dispute sa première saison sous les couleurs de Galatasaray, ennemi juré de Fenerbahçe. « Les supporters ont un amour du maillot démesuré, explique-t-il. Je rencontre des supporters du club de foot qui viennent nous voir au volley ; quand ils supportent un club, c'est dans son intégralité, toutes les équipes de tous les sports ». Comparé au peu d'intérêt que suscite le volley, même d'élite, en France, on comprend mieux pourquoi la Turquie est un pays en plein essor dans ce domaine. « L'ambiance est différente par rapport à ce que j'ai connu en France, poursuit Barca-Cysique.

Ici, avec Galatasaray, partout où on va jouer, on trouve toujours des supporters du club et même s'ils ne sont que 10 ou 12, ils se font entendre pour mettre de l'ambiance et pousser l'équipe ». En fan de football, il a aussi assisté à quelques matches du club : « L'ambiance dans les stades de foot est énorme et dure pendant tout le match. Ici le foot est plus qu'une religion, il y a une grande communion entre les joueurs et le public. D'ailleurs, avant le match, les joueurs font monter en puissance les supporters, c'est fou ».

De l'ambiance, des buts et du spectacle
Tous les joueurs français par la Turquie ont gardé en mémoire cette ferveur du public. Une passion, à dire vrai, qui permet au pays d'attirer les meilleurs joueurs, un salaire de taille en prime. Édouard Cissé, ancien milieu de terrain du PSG, a débarqué là-bas en 2007 et remporté le premier doublé coupe-championnat de sa carrière sous le maillot du Besiktas Istanbul. « En Turquie, le foot est très technique et surtout, nous allons toujours vers l'avant, explique l'ancien Parisien. Quelle que soit l'équipe en face, on essaie toujours de marquer, marquer, marquer.
On est toujours plus porté sur l'attaque que sur la défense, on va toujours vers le but ». Une notion du foot qui entraîne des buts et du spectacle.
Ajoutez à cela l'ambiance de feu, et le cocktail est détonant. C'est notamment ce qui a attiré des joueurs comme Pascal Nouma (Besiktas), Franck Ribéry (Galatasaray) ou Nicolas Anelka (Fenerbahçe).
Le stade Sükrü Saracoglu, du nom d'un premier ministre turc du XIXe siècle, attend le LOSC pour une démonstration grandeur nature. Émotions et frissons garantis. Et si les Lillois peuvent sortir vainqueurs, ou du moins qualifiés, de cet enfer, ce sera encore meilleur.
Gervinho, touché lors du match à Rennes, souffre d'une entorse du ligament interne du genou gauche ainsi que d'une fissure du ménisque interne et sera absent entre 4 et 6 semaines.
Fenerbahçe a été battu lundi soir à domicile par Bursaspor (3e) 3-2.

[murat_erpuyan]

Là-bas, les joueurs sont les disciples du public

Ils décident de tout. Et gare à celui qui pourrait être pris en grippe par les 55 000 âmes de Fernerbahçe. Là-bas, aucune discipline n'y échappe comme l'explique la basketteuse Émilie Gomis. Les supporters ont le pouvoir. L'enfer du Sukru Saracoglu Stadium ? « Les supporters mettent une pression énorme. Tout est fait pour déstabiliser l'adversaire. Il ne faut pas les calculer, sinon... » Émilie Gomis, joueuse internationale à Villeneuve d'Ascq sait de quoi elle parle. Et pourtant, elle n'a connu l'ivresse stambouliote qu'au niveau du basket. « J'ai joué quatre mois à Fenerbahçe. Ce club regroupe en réalité plusieurs disciplines, dont le football et le basket. Et à Fenerbahçe, on supporte toutes les disciplines, c'est une tradition. Moi, j'ai connu les mêmes supporters qu'au football ». L'internationale villeneuvoise s'empresse de rajouter : « J'étais de leur côté, donc ça allait ». Sur un parquet ou un terrain, les joueurs sont les disciples des 55 000 bouillantes âmes de Fenerbahce. « Ce sont les supporters qui ont le pouvoir. Il faut éviter de les énerver. Si tu es dans leur collimateur, c'est fini pour toi ». Émilie Gomis détaille ensuite le protocole envers les supporters. Et gare au moindre faux-pas. « Quand les supporters crient ton nom, tu as l'obligation de les remercier car ils estiment que le club existe grâce à eux ». Et tous les moyens sont bons, à l'image de leurs ennemies de Galatasaray, pour faire peur aux visiteurs. « Mon premier match contre Galatasaray, les vitres du bus ont été cassées. Nous, les étrangères, avons flippé. Mais pour les joueuses turques de notre bus, c'était tout à fait normal ». Quant à l'ambiance dans la rue, soir de match ou pas. « Il faut s'habiller neutre, surtout pas avec un vêtement aux couleurs d'un club. Je me suis déjà fait cracher dessus... » Le temps des bonnes manières est révolu...
FRANCK SEGUIN

[murat_erpuyan]

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