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Caravansérails

 
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Raskolnikoff
V.I.P
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Inscrit le: 09 Oct 2007
Messages: 3474
Localisation: Somewhere in the world

MessagePosté le: 25 Mar 2012 12:51    Sujet du message: Caravansérails Répondre en citant

https://emagazine.credit-suisse.com/app/article/index.cfm?fuseaction=OpenArticle&aoid=341435&coid=284831&lang=FR

Caravanserraglio — Commerce, contact, culture

Andreas Schiendorfer, Online Publications

12.03.2012
Les caravansérails ponctuent les routes commerciales à travers l'Asie et offrent aux voyageurs ainsi qu'à leurs animaux la possibilité de passer la nuit en sécurité. Mais les caravansérails sont bien plus que des havres de paix, ce sont des lieux de rencontre, servant également à entreposer et à échanger des marchandises. Le reportage photo de Regina Hügli propose une immersion dans l'un des derniers caravansérails d'Istanbul.


Tous les 30 à 40 kilomètres, des caravansérails («palais de caravanes» en turco-persan) ponctuent les routes commerciales à travers l’Asie. Dans ces auberges entourées de murs, les voyageurs pouvaient se réapprovisionner et passer la nuit en sécurité avec leurs bêtes et leurs marchandises. Les caravansérails attirent artisans et marchands, servent d’entrepôts et de lieux d’échanges. Le commerce des pays méditerranéens avec la Perse, l’Inde et la Chine commence dès l’ère préchrétienne, avant même le règne d’Alexandre. Mais rares sont les voyageurs européens qui franchissent sur ces routes le fossé entre Occident et Orient, comme Marco Polo prétend l’avoir fait. Les véritables lieux de rencontre sont les caravansérails. C’est ici que se croisent les différentes ethnies, religions et cultures, que s’inventent et se racontent les récits des mille et une nuits. Astucieuse Shéhérazade! En turc, il existe même une forme spéciale du passé pour tout ce qui se déroule dans les rêves et les contes. Quelques poètes allemands pénètrent cet univers, tel Wilhelm Hauff avec son calife cigogne et son petit Muck. Un voyage à travers le caravansérail d'Istanbul rend songeur et nourrit aujourd'hui encore l'imagination des conteurs.

«La beauté du paysage réside dans sa mélancolie», déclare Ahmet Rasim, le plus célèbre auteur ayant écrit sur Istanbul. Le Prix Nobel de littérature Orhan Pamuk ajoute, également nostalgique: «Cent deux ans avant ma naissance, lorsque Flaubert arriva à Istanbul, il fut si impressionné par la marée humaine et le cachet très particulier, qu’il émit dans une lettre l’hypothèse selon laquelle Constantinople serait dans cent ans la capitale du monde. En raison de la chute de l’Empire ottoman, il s’est passé à peu près le contraire de ce que Flaubert avait prédit.» Aujourd’hui, dix ans plus tard, des signes toujours plus nombreux laissent penser que Flaubert pourrait un jour avoir raison. Istanbul a développé une remarquable dynamique, est capitale européenne de la culture et rend palpable la vision d’un gigantesque caravansérail, où ethnies, cultures et religions se rencontrent, où Occident et Orient finissent par se trouver.



Istanbul – Pittoresque mélancolie
En 1453, Constantinople devient Istanbul, mais reste le carrefour très fréquenté entre Orient et Occident. Sur les rives de la Corne d’or, le quartier de Karaköy est dédié à la navigation. Les artisans du Yelkenci Han, le han (caravansérail) des voiliers, y couvrent tous les besoins du marin. Le bâtiment délabré du XVIIe siècle abrite aussi l’une des dernières fonderies. Le fourneau encastré dans le sol chauffe l’alliage de bronze avec du gasoil. Depuis 1973, Ahmet fond à la main des chaînes d’ancre, des cloches de bateau et tout ce qui peut être utile au navigateur. Une tradition vivace.

Abraham – Une marque depuis 125 ans
Dans le Grand Bazar, la boutique de métaux précieux Abraham, fondé en 1887, tient dans un mouchoir de poche. Ici, dans le Cuhacilar Han, les articles en métaux précieux font recette. Mais la coupe en argent d’une centaine d’années, propriété de la famille du marchand d’argenterie Kenan, est invendable. L’avenir des métiers artisanaux dans les caravansérails est sujet à discussion. Pour faciliter l’assainissement des bâtiments et permettre leur reconversion, il est prévu de délocaliser les ateliers en périphérie. Une solution qui ne fait pas l’unanimité.

Travail d’équipe – La base d’un noble commerce
Les pierres précieuses et les bijoux sont des marchandises convoitées depuis toujours. Dans le Büyük Yeni Han, le nouveau grand han, orfèvres, joailliers, polisseurs et sertisseurs, comme Harut Karakütükn (à gauche), travaillent main dans la main. Ils se procurent leurs matières premières au Grand Bazar, où les marchands vendent ensuite les précieux objets. Le Grand Bazar : 3300 boutiques, 20 000 commerçants, un demi-million de clients par jour. Kitsch et négoce, mais aussi art et culture de haut vol. Un paradis pour les chercheurs de trésors.

Le gardien – Un conteur
Plus personne ne passe la nuit ici, sur son tapis, dans le dortoir exiguë du Büyük Valide Han du XVIIe siècle. Mehdi, le bekci (gardien), veille la nuit sur les précieuses marchandises. Excellent conteur, il est la mémoire vivante du lieu.

Le porteur de thé – Le chaînon manquant
A l’intérieur du Grand Bazar se cache le Zincirli Han, le han à la chaîne. La grosse chaîne du monte-charge dont il n’a plus besoin aujourd’hui. Même après rénovation, ce han reste difficilement accessible. Des porteurs continuent donc d’y couvrir les besoins quotidiens.





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Родион Романович Раскольников
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