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Vidéo sur Arte, Turquie, la république divisée?

 
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Cuneytbelmondo
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Inscrit le: 29 Jan 2010
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MessagePosté le: 11 Nov 2013 1:52    Sujet du message: Vidéo sur Arte, Turquie, la république divisée? Répondre en citant

Un reportage sur le règne de l'Akp de ces derniers mois et la division de la société turque. Au lieu de dévellopper plus profondément les responsabilités du gouvernement, le documentaire préfère s'étaler sur le devoir de mémoire de la Turquie et les progroms le long de son histoire contemporaine. Avec Taner akçam comme guide, il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Incomplet, 53 minutes auraient pourtant suffit pour montrer la réalité de la Turquie d'Erdogan. On a l'habitude de la partialité de la chaine en ce qui concerne la Turquie, même si j'ai un grand respect pour la qualité globale des programmes d'Arte.

http://www.arte.tv/guide/fr/046338-000/turquie-la-republique-divisee?autopl
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KralAuriverde
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MessagePosté le: 11 Nov 2013 23:31    Sujet du message: Re: Vidéo sur Arte, Turquie, la république divisée? Répondre en citant

Cuneytbelmondo a écrit:
Avec Taner akçam comme guide, il ne fallait pas s'attendre à autre chose.

http://www.arte.tv/guide/fr/046338-000/turquie-la-republique-divisee?autopl


L'article qui suit montre les méthodes d'un pseudo-historien, qui n'a aucune espèce de compétence - ni aucun diplôme en histoire- sur le sujet si ce n'est de manipuler les sources pour leur faire dire l'exact contraire de ce qu'elles disent réellement.


Manipuler l’histoire pour manipuler le droit


La décision du Conseil constitutionnel a enterré, enfin, l’idée d’un texte de loi « liberticide, inquisitorial et obscurantiste » (pour reprendre les mots de Josselin de Rohan, ex-président de la commission des Affaires étrangères au Sénat). Toutefois, certains continuent d’intervenir ici, en expliquant que le « génocide arménien » serait un fait incontestable, qui ne pourrait être contesté que par des personnes à l’éthique digne de Robert Faurisson, voire motivées par l’argent, et qu’il faut donc les punir (au mépris du droit constitutionnel).

Je voudrais apporter, en conséquence, une mise au point qui soit centrée sur l’usage des sources par les auteurs les plus souvent invoqués pour défendre la qualification de « génocide arménien », et pour justifier, directement ou indirectement, un texte similaire à celui présenté l’an dernier par Mme Boyer. La liste d’exemples ci-dessous n’a aucune vocation à l’exhaustivité, mais elle donnera au lecteur une idée de la façon dont certains se moquent de lui.
Inversion du sens d’un télégramme
Taner Akçam affirme que « la déclaration la plus claire, montrant que la politique du gouvernement [CUP] vis-à-vis des Arméniens [pendant la Première Guerre mondiale] avait pour but leur annihilation se trouve dans un télégramme envoyé le 29 août 1915 par le ministre de l’Intérieur Talat Pacha à la province d’Ankara. […] Ce document à lui seul devrait mettre fin à de longs et inutiles débats sur cette question. » (Taner Akçam, The Young Turks’ Crime Against Humanity, Princeton-Oxford, 2012, pp. 203-204)

Citons donc ce télégramme, en entier :

« La question arménienne qui se posait dans les provinces orientales est résolue. [Pour autant], il est inutile d’endommager l’image de notre nation et de notre gouvernement par des actes de cruautés qu’aucune nécessité ne justifie. En particulier, l’attaque récente qui a eu lieu contre des Arméniens près d’Ankara a causé beaucoup de regret au ministre, qui a constaté que l’évènement s’est produit suite à l’évidente incompétence des officiers chargés de superviser le transfert des Arméniens, et à l’audace de gendarmes et d’habitants de la région, qui ont agi en suivant leurs instincts bestiaux, violant et volant les Arméniens. Le transfert d’Arméniens, qui doit être appliqué dans l’ordre et avec prudence, ne doit jamais, à l’avenir être confié à des individus animés d’une hostilité fanatique, et les Arméniens — tant ceux qui sont transférés que les autres — doivent absolument être protégés contre toute agression, contre toute attaque. Dans les lieux où une telle protection ne pourrait pas être assurée, le transfert doit être reporté. À partir de maintenant, les officiers chargés [du transfert] seront tenus pour responsables, compte tenu de leur rang, de toute attaque qui se produirait, et renvoyés en cour martiale. Il est nécessaire de donner des ordres très stricts à cet égard, au personnel concerné. »

Référence : Hikmet Özdemir et Yusuf Sarınay, Turkish-Armenian Conflict Documents, Ankara, TBMM, 2007, p. 235.

La manipulation a été relevée par Yusuf Halaçoğlu en 2008, puis par Erman Þahin en 2010 et enfin par moi en 2011. Nous commentions alors la version turque du livre, parue en 2008. Aucun de nous trois ne s’est heurté à la moindre réplique.

Inversion de sens : les Mémoires d’Halil Menteșe

Taner Akçam écrit : « D’autres éléments prouvent que la décision fut prise à la fin du mois de mars, au cours des journées décisives de la campagne de Gallipoli, et qu’elle fut débattue avec les Allemands. » (Un acte honteux, Paris, Denoël, 2008, p. 167). Et il continue en citant les Mémoires d’Halil Menteșe, président de la Chambre des députés de l’Empire ottoman. Or, M. Akçam fait dire à Menteșe l’inverse de ce qu’il a réellement écrit. La manipulation a été relevée par Hilmar Kaiser, docteur en histoire et partisan de la qualification de « génocide arménien » (mais d’une façon ô combien plus subtile que M. Akçam : c’est bien pourquoi il n’est jamais cité par les partisans de la proposition Boyer, ou d’un texte équivalent). M. Kaiser a qualifié de « totalement non universitaire » l’usage des sources turques dans Un acte honteux.

Détournements de sens et usage de faux

Il y a en effet d’autres exemples pour justifier un jugement aussi sévère. Évoquant un mémorandum du député ottoman Fuat Bey, rédigé fin 1918, en prévision des procès à venir, M. Akçam prétend ainsi (p. 281) que « les points cinq et dix de la pétition traitaient des déportations arméniennes». Or, ni dans le passage cité par M. Akçam lui-même (à la page suivante), ni à quelque autre endroit du mémo, le mot « Arméniens » n’est utilisé (Ferudun Ata, « An Evaluation of the Approach of the Researchers Who Advocate Armenian Genocide to the Trials Relocation », dans The New Approaches to Turkish-Armenian Relations, Istanbul, Istanbul University Publications, 2008, p. 561).
M. Akçam prétend que Kemal Atatürk, le créateur de la Turquie moderne a « condamné le génocide » arménien et l’a qualifié d’« acte honteux » le 24 avril 1920 (pp. 24, 370, 375). Le problème, c’est que l’expression « acte honteux », dans ce discours, ne désigne pas le sort des Arméniens ottomans, mais la politique des grandes puissances. Dans la même veine, M. Akçam cite (p. 367) l’entretien prétendument accordé par Atatürk à un journaliste suisse nommé Émile Hildebrand, et paru dans le Los Angeles Examiner du 1er août 1926. Türkkaya Ataöv, professeur de sciences politique, à l’université d’Ankara, a démontré en 1986, et sans être contesté, que cet entretien est un faux grossier : ni les sources turques ni les sources suisses n’ont gardé trace de la visite d’un journaliste suisse en Turquie en 1926, ni même de la simple existence d’un journaliste helvétique nommé Émile Hildebrand (ou portant un nom proche) et qui aurait vécu pendant l’entre-deux-guerres ; le contenu même de l’entretien est un tissu d’absurdités ; et ainsi de suite (Türkkaya Ataöv, Une autre falsification : la « déclaration » (1926) faussement attribuée à Atatürk, Ankara, Sistem Ofset, 1986).

Déformation des Mémoires d’un officier ottoman

Taner Akçam prétend aussi s’appuyer sur les Mémoires d’Arif Cemil Denker, ancien officier de l’Organisation spéciale (une force spéciale de l’armée ottomane) pour affirmer ceci (pp. 166-167) :
« “L’attitude antiturque des Arméniens et l’aide qu’ils ont accordée à l’armée russe le persuadèrent [Bahaettin Sakir] qu’il était tout aussi nécessaire de s’occuper de l’ennemi intérieur que de l’ennemi extérieur.” Ayant rassemblée des preuves de l’activité de bandes arméniennes dans la région, Sakir chercha à convaincre ses amis d’Istanbul qu’il était temps de se débarrasser de cette menace.
Il est très probable que les décisions capitales concernant le massacre furent prises au sein du CUP d’Istanbul en mars 1915. “Au cour de ces discussions, il fut établi que Bahaettin Sakir Bey démissionnerait de ses fonctions relatives aux ennemis extérieurs du pays et se concentrerait exclusivement sur ses ennemis intérieurs.” Sakir fut chargé de s’occuper “des Arméniens à l’intérieur… Ces discussions se conclurent par l’élaboration de la loi de déportation. Quand Bahaettin Sakir Bey regagna le front du Caucase peu après, les nouvelles dispositions avaient été intégralement définies.” »
Or, ce qu’Arif Cemil Denker a réellement écrit est très différent (italiques ajoutés) :
« À İstanbul, le docteur Bahaeddin Þakir Bey a maintenant décidé de se concentrer sur les ennemis intérieurs en abandonnant les affaires de l’Organisation spéciale qui concernent les pays ennemis.
Le docteur Bahaeddin Þakir Bey a pris cette décision en raison des nombreux faits dont il fut le témoin, pendant la période de quatre ou cinq mois qu’il passa dans la ville d’Erzurum et en différents points du front du Caucase. L’attitude hostile aux Turcs qu’avaient pris les Arméniens et l’assistance qu’ils avaient fournie à l’armée russe l’ont convaincu [Bahaeddin Þakir] qu’il fallait craindre les ennemis de l’intérieur autant que ceux de l’extérieur. En formant des bandes, les Arméniens de l’intérieur menaçaient l’approvisionnement de nos armées et tentaient de couper nos lignes de retraite.
[…] À İstanbul, Bahaeddin Þakir Bey participait aux discussions sur les précautions à prendre afin de sauver l’armée de ce grave danger, en portant à l’attention du comité central du CUP ces [documents]. Finalement, ces débats eurent pour résultat la loi de réinstallation. Lorsque Bahaeddin Þakir Bey revint au Caucase, c’était une situation complètement nouvelle qui prévalait. Mais de nouveau, nous laisserons ces questions de côté, parce que la réinstallation des Arméniens est une question complètement étrangère à l’Organisation spéciale (Ermenilerin Tehciri meselesi Teşkilatı Mahsusa mevzuunun büsbütün harincinde kalmaktadır). »
Taner Akçam traduit « craindre » par « s’occuper de » et omet la phrase sur les menaces concrètes que présentaient les bandes arméniennes. Il ajoute des mots qui ne figurent pas dans le texte : « Au cours ces discussions, il fut établi que Bahaettin Sakir Bey démissionnerait… » Arif Cemil Denker écrit au contraire que Þakir a démissionné de sa propre initiative. M. Akçam prétend aussi que « Sakir fut chargé de s’occuper “des Arméniens à l’intérieur […]” », ce qui n’est pas dans le texte non plus ; Arif Cemil Denker ne prétend pas que Þakir ait été chargé de quoi que ce fût à cette occasion. Enfin, M. Akçam élimine le passage le plus important : « la réinstallation des Arméniens est une question complètement étrangère à l’Organisation spéciale. » Or, M. Akçam prétend exactement le contraire dans Un acte honteux, et dans d’autres publications. C’est même un de ses thèmes favoris.
Il y aurait beaucoup d’autres exemples à donner, rien que dans Un acte honteux, mais cet article n’est pas un article universitaire et doit être plus court. Je passe donc, maintenant, au deuxième cas : Vahakn N. Dadrian, ancien professeur de sociologie à l’université d’État de New York, qui est lui aussi très souvent cité par les propagandistes arméniens, et qui a d’ailleurs dirigé la thèse de M. Akçam.

Inversion du sens d’un document allemand

Comme Jean-Marie Carzou avant lui, M. Dadrian cite une réponse du ministre ottoman de l’Intérieur, Talat, à l’ambassadeur allemand par intérim, Hohenhole : « La question arménienne n’existe plus » (en français). M. Dadrian veut ainsi faire croire à ses lecteurs que le ministre ottoman de l’Intérieur confessait ainsi son dessein d’« éradiquer les Arméniens » (« The Naim-Andonian Documents on the World War I Destruction of Ottoman Armenians: The Anatomy of a Genocide », International Journal of Middle East Studies, XVIII-3, août 1986, pp. 327 et 348-349, n. 6).
Voyons donc ce qu’a réellement voulu dire Talat, en lisant le document (passage souligné par moi) :
« Le deuxième jour de ce mois [septembre 1915], Talat me donna la traduction en allemand de divers ordres qu’il avait envoyés par télégraphe aux autorités provinciales, concernant la persécution des Arméniens (les copies sont jointes à ce rapport). Avec ces documents, il souhaitait fournir la preuve que le gouvernement central essaie sérieusement de mettre fin aux émeutes qui avaient éclaté contre les Arméniens dans le centre du pays, et que ceux qui sont déportés reçoivent des provisions pendant le voyage. Quelques jours plus tôt, en référence à cela, Talat m’avait dit [en français] : “La question arménienne n’existe plus.” »
Sans commentaire.

Déformation de l’analyse d’un historien sérieux

Vahakn N. Dadrian (« The Naim-Andonian… », p. 356), et à sa suite Yves Ternon (Enquête sur la négation d’un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989, p. 156), citent Philip Stoddard en tronquant sa pensée : « la crainte d’une future Arménie indépendante, sur un territoire arraché à l’Empire ottoman, fut, ajoute [Philip H. Stoddard] un facteur important dans la stratégie de l’OS. » Le sous-entendu est évident : l’OS était bien impliquée dans le déplacement forcé. Le contexte de la brève remarque faite par M. Stoddard à propos de cette « crainte » montre clairement qu’il pensait exclusivement à des opérations en Asie centrale, et non à une quelconque participation de l’OS à la réinstallation d’Arméniens :
« Provoquer une insurrection des Turcs musulmans en Asie centrale russe — ce qui gênerait tout plan russo-arménien pour établir une Arménie indépendante sur un territoire arraché à l’Empire ottoman. » (Philip H. Stoddard, The Ottoman Government and the Arabs. A Preliminary Study of the Teskilat-I Mahsusa, thèse de doctorat, université de Princeton, 1963, p. 56).
Notons au passage que M. Stoddard n’a jamais soutenu les accusations de M. Dadrian, M. Akçam et M. Ternon contre l’Organisation spéciale, bien au contraire, et qu’il a cosigné, en mai 1985, la pétition des soixante-neuf universitaires (très majoritairement étasuniens) demandant au Congrès américain de ne pas qualifier de « génocide » le sort des Arméniens ottomans, pétition publiée dans le New York Times, le Washington Post et le Washington Times

Une déformation en forme d’auto-réfutation

M. Dadrian, fait aussi dire à Eșref Kușçubașı, ancien officier de l’Organisation spéciale, que Said Halim Pacha, grand vizir de 1913 à 1917, était complètement innocent en ce qui concerne les « mesures antiarméniennes, car elles n’étaient connues que de deux ou trois ministres » (« Ottoman Archives and Denials of the Armenian Genocide », dans Richard G. Hovannisian [dir.], The Armenian Genocide, New York, Saint Martin’s Press, 1992, p. 301). Or, si effectivement, dans le livre du journaliste Cemal Kutay cité par M. Dadrian, Kușçubașı déclare que Said Halim Pacha n’était responsable d’aucun crime contre les Arméniens, et s’il est vrai que Kușçubașı évoque des opérations très secrètes, même pour des membres du gouvernement, les deux questions ne sont pas liées, et il n’est pas question des Arméniens. Quant au ministre ottoman qui se plaignait de ne pas être assez informé, ce n’est nul autre que Talat — le supposé « architecte du génocide » et « coordinateur ultime des liens que l’Organisation spéciale entretenait avec le comité central du parti ».
« Comme ces étaient rigoureusement tenues secrètes, elles n’étaient pas connues des membres du cabinet. En fait, je me rappelle très bien qu’un jour, Talat Pacha m’a demandé, plaisantant à moitié : “Monsieur Eșref, y a-t-il une information à propos de cet organisme d’État que vous pourriez partager avec nous ?” » (Cemal Kutay, Birinci Dünya Harbinde Teșkilat-ı Mahsusa, Istanbul, Tarih Yayınları, 1962, p. 1Cool.és>
Malgré l’absurdité et le ridicule évidents de cette manipulation de source (une source imprimée, de surcroît), elle est reprise telle quelle par Taner Akçam (Un acte honteux, p. 172). Elle est aussi reprise par Yves Ternon, qui ajoute une touche personnelle : il prétend s’appuyer, non seulement sur le livre de Cemal Kutay qui vient d’être cité (en se trompant de titre, qui plus est), mais aussi sur la version anglaise (abrégée) des Mémoires de Talat Pacha (parue dans Current History, XV-2, novembre 1921, pp. 287-295), toujours pour soutenir que l’OS a joué un « rôle dans les mesures antiarméniennes » (Yves Ternon, Les Arméniens, histoire d’un génocide, Paris, Le Seuil, 1996, pp. 333 et 407, n. 29). Or, ni à la page indiquée (la page 295), ni à quelque autre endroit de ce texte, Talat ne fait la moindre allusion à l’Organisation, ni ne confesse, de quelque façon que ce soit, avoir nourri une intention exterminatrice à l’égard des Arméniens ottomans. Bien au contraire, dans cette page comme ailleurs, il se défend d’avoir eu cette idée.

Conclusion

Les auteurs qui prennent autant de libertés avec leurs sources se discréditent, et discréditent la cause qu’ils prétendent défendre. Et ceux qui n’ont, pour arguments, que des auteurs de ce genre devraient y réfléchir à deux fois avant de calomnier (en les traitant de « négationnistes », pas moins, et en appelant aux même foudres judiciaires que celles encourues par les faussaires comme M. Faurisson) ceux qui osent s’élever contre des manipulations de sources. C’est particulièrement déplacé en l’occurrence.


Source : Newsring




S'agissant de l'affaire Musa Dag, c'est une vaste escroquerie, une énième manipulation de l'histoire, car il ne s'agit pas d'une résistance historique de gens persécutés mais bien des gens qui faisaient partie des comités révolutionnaires arméniens, qui n'ont pas, contrairement à ce qu'argue Arte, été déportés et exécutés, mais fui à bord de navires français. Les noms de ces navires sont connus. Les intéressés connaissaient bien les lieux, ils ont pu s'enfuir par un passage dont ils connaissaient bien l'existence.
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KralAuriverde
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MessagePosté le: 11 Nov 2013 23:34    Sujet du message: Répondre en citant

Résistance héroïque et non historique, pardon pour le lapsus.
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cengiz-han
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MessagePosté le: 12 Nov 2013 1:16    Sujet du message: Répondre en citant

L'article cité par KralAuriverde est de Maxime Gauin et a paru en décembre 2012 sur le site newsring.fr
>
http://www.newsring.fr/societe/165-faut-il-une-loi-sur-le-genocide-armenien/23377-manipuler-lhistoire-pour-manipuler-le-droit
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didyma
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MessagePosté le: 12 Nov 2013 23:07    Sujet du message: Répondre en citant

Me revoilà après quelques années d'absence sur ce cher site d'Ataturquie, que j'avais mis de coté dans ma vie.
Je vais réessayer d'être plus fidèle a présent Smile


Moi aussi j'ai regardé cette vidéo sur Arte, et comme Cuneytbelmondo je l'ai trouvé sans intérêt pour la Turquie, et il y a beaucoup de sujets qui ne sont pas cohérents et qui n'ont aucunes relations entre elles , par exemple je n'ai pas compris le chapitre sur Atasehir?

Et est-ce quelqu'un connait ce Monsieur Kamil Taylan?
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Cuneytbelmondo
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MessagePosté le: 13 Nov 2013 1:31    Sujet du message: Répondre en citant

didyma a écrit:
Me revoilà après quelques années d'absence sur ce cher site d'Ataturquie, que j'avais mis de coté dans ma vie.
Je vais réessayer d'être plus fidèle a présent Smile


Moi aussi j'ai regardé cette vidéo sur Arte, et comme Cuneytbelmondo je l'ai trouvé sans intérêt pour la Turquie, et il y a beaucoup de sujets qui ne sont pas cohérents et qui n'ont aucunes relations entre elles , par exemple je n'ai pas compris le chapitre sur Atasehir?

Et est-ce quelqu'un connait ce Monsieur Kamil Taylan?


Rebienvenue sur le forum.

Atasehir, est le quartier modèle du gouvernement en ce qui concerne le dévelloppement des Toki, les Hlm turcs. Atasehir n'est pas dans le cadre des Toki, il les inspire architecturalement, c'est un ensemble construit pour les classes moyennes. . C'est le symbole de l'idée de dévelloppement de l'urbanisme tel que le préconise Rte en personne, et oui, le premier ministre est politicien, architecte, moralisateur, économiste, le père de la famille modèle conservatrice, et bien d'autres choses encore Smile
Urbanistiquement parlant, Atasehir est une catastrophe architecturale, notre padishah de pm y a inauguré en personne une mosquée à l'architecture sans intérêt, une mauvaise copie des oeuvres de Mimar Sinan. Atasehir est le symbole de la politique de rente accaparée par le gouvernement dans le domaine de l'urbanisme, cette ville-cité fermée est l'équivalent de ce que la France construisait dans les annéees 60. Sauf qu'en France on détruit ces cités...
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