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Les réseaux sociaux sont fermés en Turquie
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Turquiste
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MessagePosté le: 27 Mar 2014 18:31    Sujet du message: Répondre en citant

Tayyip est en train de creuser sa propre tombe. Haha Je vais me régaler à voir le mouton égorgé.
_________________
“Fuat Bey! Karlı Tanrı dağlarının önünde elinde meş’ale tutan bir bozkurt olsun, bu meşale genç Türkiye Cumhuriyeti’nin ilminin ifadesi olsun. Ergenekon’dan çıkmamızda kılavuz olan Bozkurt Türklüğün Anadolu topraklarındaki yeni devletinin kuruluşunu ifade etsin”

ATATÜRK (1924)
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KralAuriverde
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MessagePosté le: 27 Mar 2014 22:40    Sujet du message: Répondre en citant

murat_erpuyan a écrit:
KralAuriverde a écrit:
İsviçreli Bakanın Twitter Yasağını Anlatırken Gülme Krizine...




https://www.youtube.com/watch?v=ObIyOTOr1z0&feature=youtu.be


C'est bien entendu un montage mais, c'est vraiment excellent.


Je suis en Turquie en ce moment, j'ai cliqué sur ce lien et voici la page qui a apparu ! J'apprends que depuis quelques minutes youtube aussi est interdit en Turquie!!! C'est naturel dans une démocratie dite avancée !





Non mais je rêve là ! Le bo$bakan sombre vraiment dans la paranoïa ! Shocked
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murat_erpuyan
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MessagePosté le: 27 Mar 2014 23:00    Sujet du message: Répondre en citant

Zaman France a distribué un e-mail :



Citation:

Les services du Premier ministre ont justifié le blocage jeudi dernier du site de microblogging en lui reprochant de servir de relais à la "diffamation systématique" du gouvernement.

Ces dernières semaines, des utilisateurs de Twitter ont publié des enregistrements présentés comme des conversations téléphoniques du Premier ministre, de membres éminents du gouvernement et de chefs d'entreprise portant sur des faits de corruption présumés.

Le dialogue qui aurait provoqué la fermeture de YouTube

L'accès à YouTube a été bloqué en raison d'un "risque de menace à la sécurité nationale."

Dans la bande sonore diffusée sur le réseau de partage de vidéos, Ahmet Davutoglu, le ministre des affaires étrangères, annoncerait aux trois autres participants, le directeur des renseignements (MIT), le directeur de cabinet du ministre ainsi que le major général des armées, la demande du Premier ministre, Tayyip Erdogan, de tirer profit de la menace qui pèse sur le mausolée de Suleyman Shah dans l'enclave turque en Syrie.

En effet, les forces de l'EIIL (Etat islamique en Iraq et au Levant affilié à al-Qaïda) avaient menacé de s'emparer de la tombe et de la détruire. Mise à mal par les scandales de corruption, Erdogan aurait voulu saisir l'occasion pour redorer son blason en provoquant une intervention en Syrie.

Hakan Fidan, le directeur du MIT, propose d'envoyer quatre hommes en Syrie afin de faire lancer huit fusées sur le sol turc ou directement sur le mausolée pour créer une occasion d'intervention.

Yasar Güler, le major général des armées, se montre très réservé et insiste sur le fait que cela peut mener à une guerre.

Après la diffusion de la conversation, le président Gül a convoqué Feridun Sinirlioglu, le directeur du cabinet du ministre des affaires étrangères alors que le ministère publiait un communiqué dans lequel il reconnaît qu'une réunion de gestion de crise a eu lieu entre les protagonistes indiqués mais que les propos qui leur sont prêtés ont été falsifiés. «La diffusion des entretiens qui se sont passés dans le bureau du ministre représente une menace mesquine contre la sécurité nationale, un acte d'espionnage et une très grave infraction», poursuit le texte.

Le Premier ministre, en meeting électoral, a dénoncé «une forfaiture, une immoralité, une bassesse, une mesquinerie». Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête préliminaire. Le CSA turc (RTÜK) a, quant à lui, interdit aux chaînes et aux radios la diffusion de cette bande.
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 28 Mar 2014 0:40    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Haha Je vais me régaler à voir le mouton égorgé.


Après une longue période de répit, voilà que "Turkiste" refait surface avec des messages sanguinolents...
Personnellement, je ne me régale point de l'égorgement de quiconque, et encore moins d'un mouton...
Qu'est-ce que c'est que ces propos provocateurs, haineux et violents?
Sur un forum démocratique, respectant la liberté d'expression des uns et des autres, je trouve que "Turquiste" tombe comme un cheveu sur la soupe, à un moment où -comme par hazard - l'Etat turc traverse une épreuve difficile pour sa survie, avec des gens qui ne sont pas capables de le diriger et le fourvoient pour leurs propres intérêts.
J'estime que les propos tenus par ce soi-disant "Turquiste" n'ont pas leur place ici....
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Родион Романович Раскольников
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MessagePosté le: 28 Mar 2014 9:53    Sujet du message: Répondre en citant

Les plans de guerre du Ba$çalan avec pour toile de fond les élections.

En deux parties :


- https://www.youtube.com/watch?v=c-1GooSDwJ8

- https://www.youtube.com/watch?v=lm7eg0-IjlI
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Raskolnikoff
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MessagePosté le: 28 Mar 2014 12:12    Sujet du message: Répondre en citant

ELECTION DRIVEN WAR PLANS – I
PART 1
Ahmet Davutoğlu:
“Prime Minister said that in current conjuncture, this attack (on Suleiman Shah Tomb) must be seen
as an opportunity for us.”
Hakan Fidan:
“I’ll send 4 men from Syria, if that’s what it takes. I’ll make up a cause of war by ordering a missile
attack on Turkey; we can also prepare an attack on Suleiman Shah Tomb if necessary.”
Feridun Sinirlioğlu:
“Our national security has become a common, cheap domestic policy outfit.”
Yaşar Güler:
“It’s a direct cause of war. I mean, what’re going to do is a direct cause of war.”
--------
FIRST SCREEN:
Ahmet Davutoğlu: I couldn’t entirely understand the other thing; what exactly does our foreign
ministry supposed to do? No, I’m not talking about the thing. There are other things we’re supposed
to do. If we decide on this, we are to notify the United Nations, the Istanbul Consulate of the Syrian
regime, right?
Feridun Sinirlioğlu: But if we decide on an operation in there, it should create a shocking effect. I
mean, if we are going to do so. I don’t know what we’re going to do, but regardless of what we
decide, I don’t think it’d be appropriate to notify anyone beforehand.
Ahmet Davutoğlu: OK, but we’re gonna have to prepare somehow. To avoid any shorts on regarding
international law. I just realized when I was talking to the president (Abdullah Gül), if the Turkish
tanks go in there, it means we’re in there in any case, right?
Yaşar Güler: It means we’re in, yes.
Ahmet Davutoğlu: Yeah, but there’s a difference between going in with aircraft and going in with
tanks…
SECOND SCREEN:
Yaşar Güler: Maybe we can tell the Syrian consulate general that, ISIL is currently working alongside
the regime, and that place is Turkish land. We should definitely…
Ahmet Davutoğlu: But we have already said that, sent them several diplomatic notes.
Yaşar Güler: To Syria…
Feridun Sinirlioğlu: That’s right.
Ahmet Davutoğlu: Yes, we’ve sent them countless times. Therefore, I’d like to know what our Chief
of Staff’s expectations from our ministry.
Yaşar Güler: Maybe his intent was to say that, I don’t really know, he met with Mr. Fidan.
Hakan Fidan: Well, he did mention that part but we didn’t go into any further details.
Yaşar Güler: Maybe that was what he meant… A diplomatic note to Syria?
Hakan Fidan: Maybe the Foreign Ministry is assigned with coordination…
THIRD SCREEN:
Ahmet Davutoğlu: I mean, I could coordinate the diplomacy but civil war, the military…
Feridun Sinirlioğlu: That’s what I told back there. For one thing, the situation is different. An
operation on ISIL has solid ground on international law. We’re going to portray this is Al-Qaeda,
there’s no distress there if it’s a matter regarding Al-Qaeda. And if it comes to defending Suleiman
Shah Tomb, that’s a matter of protecting our land.
Yaşar Güler: We don’t have any problems with that.
Hakan Fidan: Second after it happens, it’ll cause a great internal commotion (several bombing events
is bound to happen within). The border is not under control…
Feridun Sinirlioğlu: I mean, yes, the bombings are of course going to happen. But I remember our
talk from 3 years ago…
Yaşar Güler: Mr. Fidan should urgently receive back-up and we need to help him supply guns and
ammo to rebels. We need to speak with the minister. Our Interior Minister, our Defense Minister.
We need to talk about this and reach a resolution sir.
Ahmet Davutoğlu: How did we get specials forces into action when there was a threat in Northern
Iraq? We should have done so in there, too. We should have trained those men. We should have sent
men. Anyway, we can’t do that, we can only do what diplomacy…
Feridun Sinirlioğlu: I told you back then, for God’s sake, general, you know how we managed to get
those tanks in, you were there.
Yaşar Güler: What, you mean our stuff?
Feridun Sinirlioğlu: Yes, how do you think we’ve managed to rally our tanks into Iraq? How? How did
manage to get special forces, the battalions in? I was involved in that. Let me be clear, there was no
government decision on that, we have managed that just with a single order.
FOURTH SCREEN:
Yaşar Güler: Well, I agree with you. For one thing, we’re not even discussing that. But there are
different things that Syria can do right now.
Ahmet Davutoğlu: General, the reason we’re saying no this operation is because we know about the
capacity of those men.
Yaşar Güler: Look, sir, isn’t MKE (Mechanical and Chemical Industry Corporation) at minister’s
bidding? Sir, I mean, Qatar is looking for ammo to buy in cash. Ready cash. So, why don’t they just
get it done? It’s at Mr. Minister’s command.
Ahmet Davutoğlu: But there’s the spot we can’t act integratedly, we can’t coordinate.
Yaşar Güler: Then, our Prime Minister can summon both Mr. Defence Minister and Mr. Minister at
the same time. Then he can directly talk to them.
Ahmet Davutoğlu: We, Mr. Siniroğlu and I, have literally begged Mr. Prime Minster for a private
meeting, we said that things were not looking so bright.
FIFTH SCREEN:
Yaşar Güler: Also, it doesn’t have to be crowded meeting. Yourself, Mr. Defence Minister, Mr.
Interior Minister and our Chief of Staff, the four of you are enough. There’s no need for a crowd.
Because, sir, the main need there is guns and ammo. Not even guns, mainly ammo. We’ve just talked
about this, sir. Let’s say we’re building an army down there, 1000 strong. If we get them into that war
without previously storing a minimum of 6-months’ worth of ammo, these men will return to us after
two months.
Ahmet Davutoğlu: They’re back already.
Yaşar Güler: They’ll return to us, sir.
Ahmet Davutoğlu: They’ve came back from… What was it? Çobanbey.
Yaşar Güler: Yes, indeed, sir. This matter can’t be just a burden on Mr. Fidan’s shoulders as it is now.
It’s unacceptable. I mean, we can’t understand this. Why?
SIXTH SCREEN:
Ahmet Davutoğlu: That evening we’d reached a resolution. And I thought that things were taking a
turn for the good. Our…
Feridun Sinirlioğlu: We issued the MGK (National Security Council) resolution the day after. Then we
talked with the general…
Ahmet Davutoğlu: And the other forces really do a good follow up on this weakness of ours. You say
that you’re going to capture this place, and that men being there constitutes a risk factor. You pull
them back. You capture the place. You reinforce it and send in your troops again.
Yaşar Güler: Exactly, sir. You’re absolutely right.
Ahmet Davutoğlu: Right? That’s how I interpret it. But after the evacuation, this is not a military
necessity. It’s a whole other thing.
SEVENTH SCREEN
Feridun Siniroğlu: There are some serious shifts in global and regional geopolitics. It now can spread
to other places. You said it yourself today, and others agreed… We’re headed to a different game
now. We should be able to see those. That ISIL and all that jazz, all those organizations are extremely
open to manipulation. Having a region made up of organizations of similar nature will constitute a
vital security risk for us. And when we first went into Northern Iraq, there was always the risk of PKK
blowing up the place. If we thoroughly consider the risks and substantiate… As the general just said…
Yaşar Güler: Sir, when you were inside a moment ago, we were discussing just that. Openly. I mean,
armed forces are a “tool” necessary for you in every turn.
Ahmet Davutoğlu: Of course. I always tell the Prime Minister, in your absence, the same thing in
academic jargon, you can’t stay in those lands without hard power. Without hard power, there can
be no soft power.
EIGTH SCREEN
Yaşar Güler: Sir.
Feridun Sinirlioğlu: The national security has been politicized. I don’t remember anything like this in
Turkish political history. It has become a matter of domestic policy. All talks we’ve done on defending
our lands, our border security, our sovereign lands in there, they’ve all become a common, cheap
domestic policy outfit.
Yaşar Güler: Exactly.
Feridun Siniroğlu: That has never happened before. Unfortunately but…
Yaşar Güler: I mean, do even one of the opposition parties support you in such a high point of
national security? Sir, is this a justifiable sense of national security?
Feridun Sinirlioğlu: I don’t even remember such a period.
NINTH SCREEN:
Yaşar Güler: In what matter can we be unified, if not a matter of national security of such
importance? None.
Ahmet Davutoğlu: The year 2012, we didn’t do it 2011. If only we’d took serious action back then,
even in the summer of 2012.
Feridun Sinirlioğlu: They were at their lowest back in 2012.
Ahmet Davutoğlu: Internally, they were just like Libya. Who comes in and goes from power is not of
any importance to us. But some things…
Yaşar Güler: Sir, to avoid any confusion, our need in 2011 was guns and ammo. In 2012, 2013 and
today also. We’re in the exact same point. We absolutely need to find this and secure that place.
Ahmet Davutoğlu: Guns and ammo are not a big need for that place. Because we couldn’t get the
human factor in order…
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Родион Романович Раскольников
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MessagePosté le: 28 Mar 2014 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Le Temps de Genève - 28 mars 2014



Revue de presse 11:00
La relation des autorités d’Ankara avec Internet devient surréaliste
Par Olivier Perrin
A quelques heures des élections municipales, la dérive autoritaire d’Ankara inquiète et ulcère le monde. Mais le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, n’en a cure et poursuit sa croisade contre les réseaux sociaux

«Mais c’est quoi le problème du pouvoir turc avec les réseaux sociaux – et même avec Internet en général?» demande Télérama, outré. Twitter, et maintenant YouTube! Une semaine après le site de microblogging, le gouvernement turc a bloqué jeudi l’accès au site de vidéos après la diffusion de l’enregistrement d’une prétendue réunion confidentielle évoquant une riposte militaire turque en Syrie (voir ici la première partie et la seconde, en langue turque; ou la retranscription en anglais sur Dropbox).

Sous prétexte d’un risque de guerre avec Damas, la décision a été communiquée aux serveurs d’Internet et aux opérateurs GSM turcs, a précisé le quotidien Hürriyet sur son site. Et Facebook pourrait subir le même sort, c’est-à-dire rejoindre la longue liste régulièrement mise à jour par Engelli Web qui recense tous les sites inaccessibles en Turquie, soit 40 733 adresses au 28 janvier 2014, selon Libération.

Erdogan en fureur

A trois jours d’élections municipales cruciales pour le gouvernement, cette fuite, dernière d’une longue série, a provoqué la fureur du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a dénoncé un «acte ignoble, lâche, immoral» et promis à ses auteurs de les poursuivre «jusque dans leurs caves». Selon la télévision CNN-Türk, cette réunion se serait tenue récemment dans le bureau du ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Qui n’a pas démenti son existence, mais a assuré que l’enregistrement publié avait été «manipulé».

Il faut rappeler à ce stade, comme le fait le site CommentCaMarche, «que depuis le mois de décembre, le premier ministre […] et certains proches sont accusés de corruption. Vecteurs de communication, les réseaux sociaux ont permis de transmettre des enregistrements compromettants. Cela a, sans surprise, déplu au premier ministre islamo-conservateur qui avait déjà qualifié Twitter de «fauteur de troubles.» La paranoïa qui en a résulté «montre combien le gouvernement turc veut avoir le contrôle sur la liberté d’expression et de communication. Le premier ministre a déclaré: «[Nous] sommes résolus à ne pas laisser le peuple turc être esclave de YouTube et Facebook.»

Une «attaque haineuse»

Sur ce coup-là, Ahmet Davutoglu a dénoncé une «attaque haineuse» et un «grave acte criminel». Comme pour les autres enregistrements qui inondent Internet depuis plusieurs semaines, Erdogan accuse, sans les nommer, ses ex-alliés du mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis, d’en être à l’origine, pour le déstabiliser. Pour empêcher leur publication, Ankara avait déjà bloqué, le 20 mars dernier, l’accès à Twitter, provoquant une avalanche de critiques internationales. En plus de cela, Ankara a décidé de fermer l’accès à la page de téléchargement de TOR, le réseau qui permet une navigation anonyme.

Mais en la matière, la naïveté des autorités turques stupéfie. Car de nombreux internautes, rapporte Le Monde, ont évidemment «réussi à contourner l’interdiction de lire ou d’écrire des tweets dans leur pays». Et «le phénomène s’est répété jeudi grâce à des techniques similaires» pour le site de vidéos: «Beaucoup de Turcs ont encore accès à YouTube, parce qu’ils utilisaient déjà des VPN pour contrer la censure de Twitter», postait par exemple jeudi 27 mars un journaliste d’Istanbul sur… Twitter.

Un effet Streisand

Profitons donc de l’aubaine pour redonner ici la définition de l’effet Streisand, selon lequel un contenu qu’on essaie de dissimuler sur Internet n’en devient que plus visible: à travers le monde, les mots-dièse #Turkey et #TurkeyBlockedTwitter se sont ainsi rapidement imposés comme de grandes tendances thématiques. Et ça ne date pas d’hier, les manifestations du parc Gezi ayant décuplé un phénomène décrit par le site internet T24. Un de ses articles est notamment lisible en français grâce à Courrier international, il dit tout:

«Quand les héros de la nuit rentraient chez eux fourbus après de longues heures de tabassage en règle et retrouvaient la monotonie de leur vie en journée, il n’y avait que les blagues, les vidéos parodiques et les petites phrases ridicules des personnalités politiques diffusées sur les réseaux sociaux pour entretenir leur moral et leur force de conviction. Ces jeunes […] ont frôlé la mort mais ont toujours gardé à l’esprit la rigolade. Bien entendu qu’ils s’intéressent à la politique, mais à leur façon.»

«Ils se moquent de ce que les gens pensent»

Reste qu’à quelques heures «des élections municipales, la dérive autoritaire des dirigeants turcs inquiète la population», fait remarquer Euronews, qui donne l’exemple en images de deux habitants d’Istanbul: «C’est une situation préoccupante. Je me demande vraiment ce qui peut se passer si ce gouvernement gagne les élections», indique le premier. «Leur approche est politique, ils se moquent de ce que les gens pensent. C’est un pouvoir autoritaire», estime une jeune femme.

«De la part d’un Etat qui négocie toujours son entrée dans l’Union européenne», cette opération de censure à large échelle «pourrait sonner comme un suicide diplomatique», écrit encore Télérama: «Ce n’est en fait que la mise en œuvre d’un discours hystérique sur le pouvoir néfaste du Web communautaire.» Dans un long billet de blog publié sur Medium, que cite le magazine français, «Zeynep Tufekci, une chercheuse turque spé------ / /ée dans les sciences de l’information, analyse cette poussée de fièvre comme l’expression d’une volonté politique». Pour elle, «il s’agit d’une stratégie pour placer les réseaux sociaux en dehors de la sphère sacrée, qui perturberaient la famille, menaceraient l’unité.»

Le président Gül pas d’accord

Même le président turc, Abdullah Gül (@cbabdullahgul) lui-même, s’est offusqué… sur Twitter. «On ne peut pas approuver le blocage total des réseaux sociaux. […] J’espère que cette situation ne durera pas longtemps», écrit-il. «Plusieurs experts lui ont fait écho», lit-on enfin dans Le Soir de Bruxelles: «La décision de bloquer Twitter, un moyen de communication majeur en Turquie, est une mesure d’une extrême gravité pour un gouvernement qui se dit démocratique», a par exemple estimé David J. Kramer, président de Freedom House, une organisation de défense de la démocratie.
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MessagePosté le: 28 Mar 2014 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

http://engelliweb.com/


Engelli Web
Erişime Engellenen Websiteleri 40733



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MessagePosté le: 28 Mar 2014 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

Raskolnikoff a écrit:
Citation:
Haha Je vais me régaler à voir le mouton égorgé.


Après une longue période de répit, voilà que "Turkiste" refait surface avec des messages sanguinolents...
Personnellement, je ne me régale point de l'égorgement de quiconque, et encore moins d'un mouton...
Qu'est-ce que c'est que ces propos provocateurs, haineux et violents?
Sur un forum démocratique, respectant la liberté d'expression des uns et des autres, je trouve que "Turquiste" tombe comme un cheveu sur la soupe, à un moment où -comme par hazard - l'Etat turc traverse une épreuve difficile pour sa survie, avec des gens qui ne sont pas capables de le diriger et le fourvoient pour leurs propres intérêts.
J'estime que les propos tenus par ce soi-disant "Turquiste" n'ont pas leur place ici....


Il est revenu pour débiter ses idées dépassées et connes...
Avec des opposants comme celui-ci RTE a des chances...
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MessagePosté le: 31 Mar 2014 15:41    Sujet du message: Répondre en citant



***





http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/03/29/01007-20140329ARTFIG00110-ces-pays-qui-bloquent-l-acces-a-facebook-twitter-et-youtube.php
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MessagePosté le: 02 Avr 2014 2:24    Sujet du message: Répondre en citant

le suivant est à rajouter pour l'archive: Smile

Citation:
Google accuse la Turquie de piratage


(AFP - 01/04/2014)




Le moteur de recherche affirme que la Turquie a pénétré son système d'adresses Internet afin de pouvoir rediriger les utilisateurs vers d'autres sites, dernier épisode des efforts controversés d'Ankara pour bloquer l'accès de ses concitoyens aux réseaux sociaux et géants du Web.

Google a reçu « plusieurs informations crédibles et a confirmé par [ses] propres recherches que le service DNS [Domain Name System] a été intercepté par la plupart des fournisseurs turcs d'accès à Internet », a écrit ce week-end sur le blog de sécurité de Google l'un de ses ingénieurs, Steven Carstensen, qui explique :

Le serveur DNS « dit à votre ordinateur l'adresse d'un serveur qu'il recherche, de la même façon que si vous recherchiez un numéro de téléphone dans un annuaire. Imaginez que quelqu'un remplace votre annuaire par un autre, qui ressemble de très près à l'original, à l'exception du fait que les informations données sur certaines personnes sont de faux numéros de téléphone. C'est en gros ce qui s'est passé : les fournisseurs turcs d'accès à Internet ont mis en place des serveurs qui déguisent le service DNS de Google. »

ANKARA CONTRE LA TOILE

L'annonce de Google apparaît comme un nouvel épisode des efforts d'Ankara pour bloquer l'accès de ses citoyens aux réseaux sociaux et à certains géants de l'Internet. Une semaine après avoir bloqué l'accès au réseau social Twitter, le gouvernement turc a bloqué jeudi l'accès à la plateforme Youtube – détenue par Google – à la suite de la diffusion sur Internet de l'enregistrement d'une réunion confidentielle évoquant une intervention militaire turque en Syrie.

Des experts de l'ONU en droits de l'homme ont condamné le blocage de ces réseaux sociaux. « Le droit à la liberté d'opinion et d'expression constitue un pilier central des sociétés démocratiques modernes. Bloquer les accès à Youtube et Twitter limite excessivement ce droit fondamental », a affirmé vendredi l'expert de l'ONU chargé de ces questions, Frank La Rue.

http://www.ataturquie.asso.fr/static.php?op=actualites_140401&npds=1


On voit que l'organisation dans ces conditions des élections municipaux qui ressemble plus à des élections locaux augmentent leur appétit de tricherie. Il n'y a jamais eu des élections avec des résultats aussi douteuses.
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