Forums d'A TA TURQUIE

[murat_erpuyan]

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Ahmet HAKAN
ahmethakan@hurriyet.com.tr / 18 Haziran 2008

Fatih Terim’den nefretimin 8 nedeni


BİR: "Küçük dağları sen mi yarattın birader" diye bakıldığında suratına "Hayır... Hayır... Sadece küçük dağları değil büyük dağları da ben yarattım" ifadesini takınarak iticilik şampiyonu olduğu için...

İKİ: Soğukkanlı bir değerlendirmeyle en fazla "Çok ballı bir adam" yorumunu hak ettiği halde "Ben Fatih Terim... Futbolun kitabını tersten yazmış adam" triplerine girdiği için...

ÜÇ: Zaferden sonraki afra tafrasının çekilmezliği nedeniyle, milli maçlarımızda beni ve benim gibileri hep "İçimizdeki İrlandalı" olmak gibi kahredici bir pozisyona sürüklediği için...

DÖRT: Başarı, zafer, galibiyet... Bunların eleştirilere en güzel yanıt olabileceğini düşünemeyip "laf geçirme" hevesine yenik düştüğü için... Yani başarıyı hazmetme kapasitesi acayip sığ olduğu için...

BEÞ: Elde ettiği zaferlerde "mahalle baskısı" nedeniyle oyuna soktuğu futbolcunun büyük payına rağmen, bu durumu zerre kadar aklına getirmeyip "Fatih Terim mucizenin öteki adıdır" havası bastığı için...

ALTI: Sırf şişkin egosunu daha da şişirmek ve "Fatih Terim karizması"nı belirgin kılmak amacıyla herkesin dediğinin tersini yapmaya kalkarken, zoru ve fiyaskoyu görünce anında tornistan ettiği için...

YEDİ: Kendisinden "Fatih Terim" diye söz ettiği için...

SEKİZ: Dışarıda, içeride bilen bilmeyen herkesin basbayağı bir "mistik olay" olarak yorumladıkları tuhaf bir galibiyetin ardından "Kabaramazsın kel Fatma" oyunu oynadığı için...

[Aurel]

Fatih Terim je lui ai trouvé un surnon qui lui va à ravir : le Mustafa Kemal du football !

Même avec des blessés et en sous effectif il repousse l'ennemi à la mer !
_________________
Donnez nous des bars, des filles à matelot,
Des chansons à boire ou à sanglots,
Suivez nous un soir au rencard des héros
Vivre l'histoire de la gigue et du couteau...
Soldat Louis

[murat_erpuyan]

Alors là Aurel, je vous mets un carton jaune du coeur



C'est pas vraiment FT qui pousse l'ennemi la Turquie gagne malgré lui...

Seul atout que je lui accorde : il a un savoir faire pour mobiliser ses joueurs...

[Alex]

Je pense aussi que la Turquie s'est qualifiée malgré le "sinyor" Terim !

Pas très très malin sa liste de joueurs sélectionnés. Laisser Bastürk, Halil Altintop, Mehmet Topuz, Mehmet Yildiz hors de cette liste, franchement c'était vraiment ridicule. Résultat des courses, on se retrouve en sous effectif avec 14 joueurs sur 23 possible. Ce qui est encore plus amusant c'est que le troisième gardien Tolga Zengin a des chances de se retrouver attaquant !

J'espère que les dieux du football en tiendront compte au moins pour ce match encore. Attendons de voir, mais j'ai très peu d'espoir ! L'affaire me paraît mal engagée.

[cengiz-han]

Terim aurait dit adieu à l'équipe nationale juste après le match perdu contre l'Allemagne.

Cela ne m'étonne pas ! Je pense qu'il va à Fenerbahçe.

Et là je suis très très content.

Haydi Fatih Terimli FB !

[Alex]

Pas sûr, on parle de lui à Gênes ou à Dortmund !

[cengiz-han]

Je viens me corriger, mon rêve est brisé.
FB a declaré qu'un contrat 2 ans est conclu avec l'entraineur de l'équipe de l'Espagne : Aragones...

[Alex]

"Mon rêve est brisé" ??? J'avoue que j'ai du mal à suivre là ! Quelque chose m'aurait échappé ? Qu'est-ce qui dit que F. Terim n'aurait pas eu de succès à FB, et ce, bien que je ne sois pas un fan inconditionnel de l'"imparator" ? Mais c'est vrai, si Aragones fait pratiquer un football total comme il le fait avec l'équipe nationale espagnole, les autres "grandes" équipes d'Istanbul auront effectivement du souci à se faire. Sinon, il n'y a pas lieu de s'inquiéter et de se faire du mouron pour rien. Certains pourront tranquillement continuer de rêver dans les bras de Morphée !

[murat_erpuyan]

Un papier fort intéressant sur http://www.cartonrouge.ch

F.T. vu de l'extérieur :

Publié le 05.06.08 à 19:14
http://www.cartonrouge.ch/fr/actualite/actualite-du-jour/archive/2008/juin/article/fatih-terim-le-magnifique-ou-la-tete-de-turc/?tx_ttnews

Fatih Terim le Magnifique ou la Tête de Turc ?
Auteur : Daniel Corthésy avec la participation de Robin Dousse

Categorie: UEFA Euro 2008
Daniel Corthésy et Robin Dousse ont eu le redoutable honneur de présenter la Turquie, ce pays asiatique qui participe à l’Euro (on rigole, ne vous excitez pas !). Le match du 11 juin face à la Suisse est dans toutes les têtes et a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment dans nos colonnes. En attendant ces retrouvailles, nous t’invitons à découvrir cette présentation passionnante et très fouillée. Prochain pays : la République tchèque par Timothée Guillemin !

1) Pourquoi ai-je choisi de présenter ce pays ?

Outre des lointaines origines inexplorées pour cet ancien Empire, cette désormais nation peuplée de 70 millions d’habitants exerce sur moi une certaine fascination de par sa place dans l’histoire, de par sa position géographique tamponnée par l’Occident et l’Orient mais surtout de par son statut d’état laïc et démocratique (devenu République en 1923), fait rare pour un pays musulman. Evidemment, pas pour son football. Pourtant, le ballon rond est une véritable passion en Turquie, et même plus. Lié au nationalisme politique, il incarne souvent un désir de revanche sur la scène internationale.

Les dernières échauffourées survenues lors de la parution sur CartonRouge.ch d’un papier sur le classement des championnats européens, repris d’ailleurs par le plus gros quotidien turc, m’ont convaincu de me pencher plus en avant sur les tireurs de coups de coin (et non poing) de la bande à Emre.

Quant à mon partenaire de plume Robin Dousse, il n’a pas eu le choix : je l’ai obligé à participer afin de ne pas être le seul martyr à récolter les futurs quolibets de nos amis turcs et pour lui voler ses idées (je vous rassure, pas toutes…).


2) A quoi sert ce pays ?

En football ? Et bien, en novembre 2005, c’est face à la Turquie que la Suisse a décroché son ticket pour l’Allemagne. En 2008, c’est encore face à cette équipe que la Suisse marquera des points précieux pour la qualification en quart de finale. Ils sont quand même gentils ces Turcs. Et grâce à leur coup de savates dans le tunnel de la mort, on a pu découvrir les joies de trois matches à huit clos et entendre les encouragements des remplaçants sur le banc, c’est toujours quelque chose de spécial.

Plus sérieusement ? Dotée de nombreux clubs ayant déjà brillés sur la scène européenne, la Turquie a la réputation d’être un déplacement difficile pour ses adversaires, pas seulement pour l’ambiance et la ferveur des partisans mais aussi en raison de la qualité du football développé par Galatasaray (vainqueur de la Coupe UEFA en 2000), Besiktas et Fenerbahçe. Les trois grands clubs de football stambouliotes se partagent d’ailleurs les titres – de manière assez inégale – depuis le dernier sacre du Trabzonspor en… 1984.


La Turquie, un pays de passionnés !


Et Hakan Sükür : meilleur buteur de Galatasaray avec 230 buts et de toute l'histoire de la Süper Lig avec 245 buts, meilleur buteur turc en Ligue des Champions avec 22 buts et buteur le plus rapide de la Coupe du Monde (11 secondes). Que dire de plus, à part qu’il n’a pas été retenu par Terim ?


3) Comment se sont-ils qualifiés et surtout pourquoi ?

En finissant dans les deux premiers de leur groupe, grâce à beaucoup de matches gagnés ! Quoi, c’était pas ça la question ? Non ? Bon. La Turquie est sortie en deuxième position d’un groupe comprenant la Norvège et la Grèce comme autres têtes d’affiche, mais aussi la Bosnie et la Hongrie comme éventuels outsiders. Après les incidents d’Istanbul qui leur coûtèrent assez cher (trois matches sur terrain neutre et à huis clos et 14 matches de suspension cumulés pour trois joueurs : Alpay, Emre, Serkan), les Turcs ont décidé de se concentrer sur leur football, offensif et spectaculaire (2,17 buts inscrits en moyenne). Auteurs de prestations remarquées, ils ont notamment infligé une véritable gifle à la Grèce (4-1), l'ennemi historique, ce qui a procuré à Philippe Verdan des nausées durant une semaine…

Les Turcs ont toutefois tremblé pour se qualifier pour leur deuxième Euro après 1996. Auteurs de résultats en dents de scie, avec notamment des défaites en Bosnie et surtout à Malte, les hommes de Fatih Terim n’ont assuré leur qualification que lors de la dernière journée, grâce à une petite victoire 1-0 contre les Bosniaques.


4) Pourquoi vont-ils gagner l'Euro ?

Car ils ont faim et soif de revanche après avoir été privés d'Euro 2004 par la Lettonie et de Coupe du Monde 2006 par l’actuel co-organisateur. Leur épopée de 2002 a prouvé au monde du ballon rond que le football turc peut être vif, technique et redoutablement efficace. Terim le Sublime porte à nouveau à bout de bras l’espoir de victoire des Ottomans, il a fait de ses joueurs des guerriers prêts à se sublimer à son image.

Ils ont 70 millions de fanatiques derrière eux qui ne pensent qu’à une seule chose : faire la nique aux pseudo grande nation européenne et redorer le blason turc trop souvent souillé et humilié par l’arrogante attitude de la vielle Europe conservatrice. Cela dépasse les simples limites du terrain vert, c’est une raison non d’Etat mais d’existence propre et d’affirmation de la grandeur de la nation turque. La question est devenue politique, l’orgueil d’un peuple doit être comblé. L’«Osmanli Imparatorlugu» (l’Empire Ottoman), fort de ses 623 ans d’histoire, s’étendait à son apogée jusqu’à Vienne ; rare coïncidence, elle est à nouveau cette année la destination finale des troupes du croissant de lune.


Fatih Terim, Prix Nobel de la Paix en 2005


5) Pourquoi vont-ils se faire éliminer au premier tour ?

A l’image de Soliman le Magnifique en 1529 et 1532, Terim l’Agitateur se cassera les dents sur Vienne, voire même bien avant sur la citadelle de Genève qui leur servira de cimetière. Ses guerriers, assoiffés de sang et de «testicules grichtingienne», perdront leurs nerfs et balbutieront leur football. Au-delà de ces raisons historiques, c’est surtout à cause du terrible public suisse, de sa ferveur et de ses cloches déployées plein gaz dans les «40-milliards-de pertes-Arena» qui vont coûter la qualif’ aux Turcs. Les événements de novembre 2005 sont encore en travers de la gorge de la majorité des Suisses et l’armistice ne pourra être que Moudros et consacrera la défaite turque, cette fois-ci sans couloir de la honte.


6) Qui sont les joueurs à surveiller ?

Si Fatih prépare l’équipe comme pour le bagarre, oh pardon, barrage de 2005, niveau tacle à la gorge et harcèlement verbal, il faudra surveiller toute l’équipe… Je plaisante bien évidemment. Après avoir passé la quasi totalité de la saison passée dans les tribunes suite à une grave blessure, Nihat Kahveci a retrouvé cette année ses qualités de buteur qu’il avait démontrées sous les couleurs de la Real Sociedad. Auteur de 18 buts cette saison en Liga, il pourrait bien être un casse tête pour Petr Cech et le bourreau des pleureuses portugaises. Il n’a toutefois pas la vitesse pour déborder la paire Senderos-Müller…

Tuncay Sanli est aussi à surveiller de près ; il a réalisé une saison pleine à Middlesbrough et s’est imposé dès sa première saison en Premier League. Hamit Altintop, le joueur du Bayern de Münich, est dangereux s’il se remet de sa blessure à temps. A ses côtés, on pourrait retrouver la révélation sochalienne de la saison, le jeune Mevlut Erding, qui a trouvé le chemin du but à 11 reprises lors de sa première saison complète en Ligue 1.


7) Qui sont les joueurs à ne pas surveiller, mais dont on peut éventuellement se moquer ?

Rüstü Reçber, le plus capé des Turcs avec 115 sélections, une queue de cheval, du mascara sous les yeux, des sorties aléatoires, une sorte de Zubi turc. Coupera probablement les citrons tout en regardant Volkan en ébullition. Sinon, qui d’autres qu’Hakan Sukur ? Buteur emblématique, qui malgré ses 51 buts en 112 sélections et ses cinq buts lors des qualifs, regardera les matches à la télévision.


Rüstü Reçber, une belle tête de vainqueur


Une bonne raison de les supporter ?

J’en ai plusieurs, de surcroît, elles coulent de source sans même ni être tirées par les cheveux, ni être de mauvaise foi. La Turquie fait donc partie du continent européen ; tout du moins Istanbul, ainsi que la Tharce (infime partie certes, mais sur le continent quand même). Militairement, elle fait partie du bloc occidental (l’OTAN) depuis 1952 et asseyez-vous bien, la Turquie est l’un des membres fondateurs du Conseil de l’Europe. Son adhésion à l’Europe est en cours, dès lors, quoi comme meilleur preuve d’ouverture et de volonté d’adhérer que de gagner l’E-U-R-Ofoot au centre géographique de l’Europe dans une ambiance fraternele ? Et ne me dites pas que c’est de l’argumentation de démago ! Des faits, rien que des faits.

Ou alors il faut être Israélien pour les soutenir. Je m’explique. Rien de sarcastique ici. Israël, pays affilié à l’UEFA, ayant été éliminé lors des qualifications et Avraham Grant défait en finale de la Champions League, les fans de foot israéliens n’ont plus trop le choix puisque les deux pays entretiennent des liens importants que ce soit économiquement, politiquement ou encore militairement. La Turquie est d’ailleurs le premier Etat musulman à avoir reconnu l’existence de l’Etat hébreux en… 1949 déjà !


9) Une bonne raison de ne pas les supporter ?

Être Arméniens, Kurdes, Chypriotes, de la rédaction de CartonRouge.ch, Abdullah Öcalan ou encore et désormais… Suisse. Notre histoire récente et nos relations inamicales sont indubitablement liées aux derniers événements d’Istanbul en novembre 2005. Cette confrontation restera à jamais gravée dans les annales et dans l’anus de certains joueurs tant elle a marqué au crampon rouge d’Alpay la mémoire collective des Helvètes. La plaie n’est de loin pas refermée, le deuxième testicule de Grichting toujours pas greffé, et l’instigateur nationaliste impuni sera bel et bien sur le banc, le bien nommé Fatih Terim. Pour cette raison, je vous prie de mettre de côté votre naturelle discrétion helvétique et d’exprimer votre joie à chaque but encaissé par la Turquie.


Des images qui font froid dans le dos


10) Bon d'accord, mais sinon ?

Sinon, le paradoxe Fatih Terim. Empereur, grand manitou dans son pays, personnalité incontournable du football euro…asiatique, il est revenu en 2005 au chevet d’une sélection moribonde. En plus d’une qualification pour l’Euro 96, il a à son palmarès un quadruplé mémorable en 2000 avec Galatasaray (Championnat, Coupe, Coupe de l'UEFA, Supercoupe d'Europe). Le Gazi (le victorieux) a réussi à insuffler une dynamique nouvelle, mélangeant des valeurs de fierté nationale et de combat (qui ont un poil débordé en 2005…). A nouveau qualifié pour une compétition européenne, le pays voue à l’Atatürk du football un véritable culte de la personnalité qui semble-t-il le rend indéboulonnable.

Fat-i Terrine pour nous autres, il est le véritable instigateur impuni des événements d’Istanbul. Provocateur, sorte de père autoritaire, fier, orgueilleux et dédaigneux qui n’avouera jamais ni ses erreurs, ni ses fautes. Passionné par l’art de la guerre et les combats de rue, passant cyniquement du chaud au froid, il représente à lui seul le nationalisme turc exacerbé et la froideur d’une père sans cœur ni état d’âme. En un mot : c’est notre tête de Turc à nous. Adulé dans son pays, détesté ailleurs (en Suisse pour sûr), c’est le paradoxe Terim.

[murat_erpuyan]

Terim gerçek bir megalomandı
Hürriyet - 4 Temmuz 2008


G.Saray’daki eski talebesi Fatih Terim için "Mükemmel bir antrenör deÄŸildi. Futboldan çok dış görünüşüyle meÅŸguldü" dedi.

G.SARAY’da bir dönem forma giyen Hollanda futbolunun önemli isimlerinden Frank de Boer, sarı kırmızılı takımda teknik direktörü olan Fatih Terim’i megalomanlıkla suçladı. Ajax’ta A1 takımının başındaki de Boer, ülkesinin önemli spor sitelerinden "Voetbol International"a yaptığı açıklamada ÅŸu ifadeleri kullandı: "2000’de kazanılan UEFA Kupası’ndan dolayı bana göre başı hala göklerde, bulutların arasında geziyordu. Ama ÅŸunu söyleyebilirim ki, çok mükemmel bir antrenör deÄŸildi. Kendisi futboldan çok dış görünüşüyle meÅŸguldü. Hiçbir yerde görmediÄŸim bir ÅŸeydi. Yarım sezonluk bir dönemde aynı kıyafetle diÄŸer antrenmana çıktığını görmedim. Her seferinde baÅŸka kıyafet giyerdi. Tam anlamıyla gerçek bir megalomandı." De Boer, G.Saray’la ilgili, "Çok güzel bir kulüp. Her zaman Þampiyonlar Ligi’nde mücadele ediyorlar ve Ä°stanbul gibi harikulade ÅŸehrin takımı" dedi.

[cengiz-han]

Et voilà FT est de nouveau à l'ordre du jour!

A l'instar du Prime Minister, FT aussi s'arroge d'une arrogance sans fondement, remet l'équipe nationale en difficulté...

Décidement, la Turquie est le pays des mégalos...

Sans oublier Emre grâce auquel j'éprouve désormais qq sympathies pour HU !

[Alex]

J'ai toujours eu de l'aversion pour des individus comme F. Terim, des personnes qui se croient au-dessus de tout le monde, imbues d'elles mêmes, dont la mégalomanie n'est plus à démontrer, qui à force d'être appelé "Imparator", finissent par se considérer plus royaliste que le roi, plus César que ne l'a été le véritable César, qui souffrent à n'en pas douter d'hypertrophie cérébrale aiguë sous prétexte qu'ils ont gagné un trophée européen. Et pour couronner le tout, qui se mettent à proférer des insultes envers tout le monde, y compris des mères. Faut le faire sinyor Terim !!! Vous l'avez fait. "Bravo"

Et qui démontre finalement, que la dernière réussite de l'équipe nationale à l'EURO est bien le fruit du hasard, et non la réussite d'un sélectionneur qui doit son "prestige", qu'aux exploits personnels de certains joueurs, à la bénédiction du ciel et à la maladresse des joueurs adverses.

Non, ce sélectionneur est définitivement la honte de la Turquie. Quelqu'un qui est incapable de maîtriser ses nerfs même lorsque le sélectionneur adverse provoque son homologue en toute connaissance de sa faible psychologie. Incapable de faire les changements de joueurs au bon moment pour faire basculer la rencontre à son avantage, incapable de choisir les bons joueurs, qui sélectionne des joueurs qui n'ont aucune expérience de ce genre de match, incapable de donner la bonne tactique surtout lorsque l'équipe adverse recule...

Et qui croit noyer le poisson en provoquant des mini-crises avec l'adversaire !


Yemeeezleeer sinyor Terim, yemeeezleeer !

[ipso_facto]

[murat_erpuyan]

en marge de l'événement FT :

Hincal Uluç ve 'Minik Futbolcu - Asena Ozkan / Radikal
Pascal Nouma, Fenerbahçe'ye attigi golün ardindan elini sortunun içine sokup
belleklere kazinan 'o' malum hareketi yaptiginda salt Besiktas'tan
gönderilmemis, sinir disi edilmesi de gündeme gelmisti... 'Türkiye'nin
futbol ikonlarindan' seklinde tanimlayabilecegimiz 'Sifo', Mehmet Özdilek'in
Isviçre maçi sonrasi rakip oyuncuya attigi tekme, basina hiç ummadigi isler
açmis, teknik adamlik kariyeri henüz yolunda basinda noktalanivermisti...

Macaristan maçinda bir benzeri hareketi basin tribününe karsi sergileyen
Emre Belözoglu'na ceza verilmemesi bir yana, ulusal takimin kaptanlik
görevine getirilmesi, düsündürücü olmaktan da öteye geçiveriyor, bu durumda!
Ve büyügümüz Hincal Uluç'a destek vermemiz kaçinilmaz oluyor...

Hincal Uluç'un Emre Belözoglu ile 'kisisel' sorunu oldugu inancinda degilim.
Hincal Uluç, Macaristan maçinda basin tribününe dönerek 'el hareketi' yapan
'kisa boylu' futbolcunun eylemini kabullenemedi, son derece hakli olarak ve
bunun savasini verdi. Bu mücadelede de 'tek basina' kaldi! Fatih Terim'in
'hismindan', federasyonun 'kara listesi'nden, 'cemaatten' çekinenler ne yazi
ki, somut adimlar atmaktan özenle kaçindilar! Hincal Uluç sonuna kadar
hakli, neden mi? 'Kin' ve 'nefret' dolu 'minik futbolcu' ulusal takimda
'kaptanlik' görevine getiriliyor ise 'durumda' bir gariplik var demektir!
Emre Belözoglu, sayet bu hareketi baska bir ülkenin ulusal formasini
giyerken yapsaydi acaba basina neler geliverirdi? Futbol federasyonu, söz
konusu olayin ardindan Emre Belözoglu'ndan savunma istemedigi gibi yaptigi
'terbiyesiz' ve de 'saygisiz' hareketi onayladi, sahiplendi ve teknik
direktör Fatih Terim'in istemi dogrultusunda da 'kaptanlik' verdi. Bu da
yetmezmis gibi, Emre'yi elestiren Hincal Uluç'u yeren, bir bildiri
yayimladi.

Ne oldu? Hincal Uluç bir kez daha hakli çikti. Emre, ulusal takimin
otobüsünde telefonla konusan takim arkadasi Gökdeniz Karadeniz ile yumruk
yumruga kavga etti: Araya giren diger oyuncular, 'sakinlestirici' görevi
üstlendiler de olay geçici de olsa örtbas edildi. Fatih Terim'e de Gökdeniz
Karadeniz'i 'sakat' mazereti ile kadrodan çikarip, gerisin geriye göndermek
düstü. Gökdeniz Karadeniz hatali davranis sergilemis midir? Irdelenir,
gerekir ise ceza da verilir. Ancak öncelik, Emre'nin, üzerine sünger çekilen
geçmisteki saygisizliginin! Hincal Uluç bir kez daha hakli çikti mi? 'Minik
Futbolcu' birakin ulusal takimin kaptanligini, o formayi giyecek nitelikle
olmadigini net sekilde ortaya koyuverdi mi?

Elbette, bir de Emre Belözoglu'nun 'prim babasi'; Fatih Terim var. Emre
Belözoglu'nun bu gücü Hincal Uluç'tan almadigi kesin! Belçika maçinda
sahadaydi 'minik futbolcu' önceki gece, kaptan olarak. Penalti atisini gole
çevirip ardindan, çimlerin üzerine yatarak dua etmesine ne demeli? Hakan
Sükür senden daha mi az müslüman? Animsamiyorum çimlerin üzerine yatip dua
ettigini, attigi gol sonrasi Hakan'in. Ulusal takim formasi ile gol atan 'en
müslüman' futbolcu sen misin? Yoksa tribünde Recep Tayyip Erdogan ve
yandaslari oturdugu için 'görsel' gösteri sunmak mi geldi içinden?

Hoca Efendi; 'Ben futbolcunun gol attiktan sonra sahada namaz kilanini
severim' mi dedi bilemiyorum ama, Türkiye Cumhuriyeti'nin kurucusu Mustafa
Kemal Atatürk'ün "Ben sporcunun zeki, çevik ayni zamanda ahlaklisini
severim" söylemini, sanirim biliyorsundur!

[Alex]

Ipso-facto bonjour,

Je vous le concède, mais vous n'avez pas l'impression que FT, par ce type de comportements de "kabadayi" gâche un peu voire réduit à néant tout ce qu'il a pu acquérir de "prestige" ? Serait-il un complexé de "Kadiköy" ? Par ce qu'il n'en est pas à son coup d'essai quand même !

Non, trêve de plaisanterie, ce n'est pas un complexe de FB'li, absolument rien à voir. N'importe quel footballeur ( qui a joué un "peu" dans sa vie dans un club) vous dira qu'à l'image de l'EURO, où FT avait pu compter sur les exploits individuels de certains joueurs, sur les caprices du temps ou sur les largesses des joueurs adverses , en 2000 il avait pu compter sur un formidable Hagi -qui avait dirigé de main de maître l'équipe sur le terrain - pour emmener GS au 7ème ciel. Alors effectivement il faut rendre à César ce que revient à César, et à Dieu ce que revient à Dieu.


Personnellement, je n'aurais pas tendance à dire "dans l'histoire du football turc" il y avait un "avant FT" et un "après FT". Mais je dirais plutôt il y avait eu un avant Derwall et un après Derwall. Alors rendons hommage au vrai César. Ceci vous montre que je ne suis pas un "FB'li complexé" !

Cordialement


PS : J'ai vibré tout autant comme vous en 2000, en 2002 et en 2008 ! Vous auriez dû voir la tête des Croates qui regardaient le match avec nous... Ils allaient presque pleurer les pauvres...