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Cafer Ozkul, chevalier des arts et des lettres

 
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Auteur Message
murat_erpuyan
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Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 11178
Localisation: Nancy / France

MessagePosté le: 15 Jan 2012 18:41    Sujet du message: Cafer Ozkul, chevalier des arts et des lettres Répondre en citant

Professeur Cafer Özkul, chevalier des arts & des lettres

>


<

Biographie de Cafer OZKUL
http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/ozkul-cafer-573.html


Dernière édition par murat_erpuyan le 13 Mai 2016 0:33; édité 3 fois
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Dom
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Inscrit le: 12 Jan 2006
Messages: 1125
Localisation: Nancy

MessagePosté le: 31 Jan 2012 17:05    Sujet du message: Répondre en citant

LE DISCOURS


Monsieur Le Préfet,
Messieurs les sénateurs,
Monsieur Le Député-Maire,
Madame Le Recteur,
Monsieur Le Consul Général de Turquie,
Monsieur Le Maire,
Monsieur Le Président de l’Université d’Amiens qui nous fait l’amitié d’être présent avec sa 1ère vice-présidente
Monsieur Le Président du PRES Normandie Université,
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Etablissements partenaires
Madame et Messieurs les Doyens
Madame et Messieurs les Directeurs d’Instituts
Mesdames et Messieurs les Directeurs de laboratoires, d’écoles doctorales et de Fédération de Recherche,
Chers collègues, très chers amis,


Pour commencer, permettez moi de remercier, de vous remercier, Monsieur Le Préfet, d’avoir accepté, de me remettre cette décoration.

En m’interrogeant sur le pourquoi de cette distinction, je me dis que c’est peut –être pour mon parcours, ma vie d’enseignant-chercheur qui, une fois reconstitués, répondent aux critères de nomination au grade de chevalier dans l’Ordre National du Mérite (ONM), mais c’est surtout pour ma fonction de président d’université qui me permet d’être nommé à ce grade par le Président de la République sur proposition du ministère de l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Je remercie donc toutes les personnes qui m’ont soutenu et m’ont élu à cette fonction.

Au moyen âge les architectes des cathédrales gravaient sur les plus hautes tours « ce que tu fais, te fait ».

Je ne vous inviterai à découvrir ce que je suis moi en vous décrivant mon parcours et mes réalisations, car rien d’important ne peut être fait tout seul, c’est d’abord un environnement : famille, milieu de travail, équipe et partenaires. Il parait que je suis un boulimique de travail. Sur ce constat qui est, peut-être vrai, j’ai un aveu à faire : sans jamais manquer d’amour à ma famille, j’ai souvent brillé par mon absence de la maison. J’exprime ici toute ma reconnaissance à ma famille, à ma femme d’abord et à mes filles. Je n’ose pas leur demander pardon aujourd’hui pour mes absences, car je risque de recommencer. Je me contente de dire affectueusement que sans leur patience, soutien et amour, je ne peux rien.

Je disais donc que rien d’important ne pouvait se faire tout seul, sans environnement, sans équipe, sans chance de rencontrer ces hommes et ces femmes qui vous tendent la main, qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes projets.

Si maintenant je souhaite faire un retour sur mon parcours ce n’est pas pour parler de moi, mes de ces nombreuses personnes, j’allais dire personnalité, qui ont compté tout au long de ce parcours ou qui comptent encore dans ce cheminement.

Labo recherche

Pierre VALENTIN, Madelaine Rousseau, Daniel ALLANO, Michel TRINITE, Denis LEBRUN,
CNET de Lannion : Philippe GRAVEY qui m’a permis de financer la création du G2O.
Vice-Présidence Recherche : sous la présidence d’Ernest GIBERT Madame LAFONT, Jean-Pierre Thuillier, Michel LEDOUX, les directeurs de laboratoires

Doyen Annick JOUANGUY (as-tu l’impression que tu es arrivée à me dompter ?), Martine TRECOURT, Pascale-Lainé MONTELS, Paul Reynaud DE FITTE (PRF), Guy-Alain JUNTER), Jacques TEILLET

J’ai travaillé avec les présidents Jean-Marie CARPENTIER, Ernest GIBERT, Jean-Luc NAHEL. Sans verser dans la nostalgie, j’ai une pensée pour eux et pour ce qu’ils ont fait et essayé de faire, chacun avec sa personnalité et ses convictions. Denis BRUNHES, Bernard PROUST, Jean-Paul DUPONT, Daniel Mellier, Philippe LAURET, Daniel MORTIER, les vices-présidents de ces différentes époques.

Philippe LANE, Daniel CARRICABURU, Nicole ORANGE, Laurence VILLARD, Patrice COHEN, Sabine MENAGER, LAURENT YON, Philippe BANCE, Benjamin LEGRAND, Frédéric FOREST (DGS envié par les ministères et les autres établissements), Pascale Lainé MONTELS (DRH, femme de caractère au sens noble du terme, 9 ans de loyauté. Une équipe soudée, compétente dont tous les membres, sans être d’accord tout le temps ni sur tous les sujets aiment travailler ensemble. C’est ce qui fait la richesse et la force d’une direction.

Les Doyens et Directeurs de composantes, UFR-INSTITUT-ECOLE,
Directeurs de laboratoires, de Structures Fédératives de Recherche, d’Ecole Doctorales

Directeurs de Départements dans les composantes, Directeurs de Services Généraux, Chargés de mission et de projets, Responsables administratifs dans les composantes, Responsables de diplômes.
Beaucoup d’entre vous commencent à se dire que j’ai oublié mon complice et ami de 15 ans : Joel Alexandre

J’ai encore une longue liste de personnes à remercier. Mais j’en reste là en demandant à mes collaborateurs et amis que je n’ai pas eu le temps de citer de me pardonner. Monsieur Le Préfet, mesdames et messieurs, vous aurez compris. Les distinctions et celle-ci en particulier, ne sont pas pour moi des hochets à vanité. C’est plutôt un moyen, une occasion de dire « merci » à tous ceux et à celles qui participent aux mêmes projets de service public, j’allais dire, de service au public, avec l’ambition de contribuer au progrès de l’humanité par l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.

Animé par cette ambition, nous avons réussi à mettre en place, ensemble, les réformes des quatre dernières années: l’intégration de l’IUFM à l’Université, la mise en place de la LRU, la réforme du recrutement aux métiers de l’enseignement, le passage aux responsabilités et aux compétences élargies. Cela n’a pas toujours été facile. Respectueux de la culture et des convictions de chacun, nous avons en effet traversé des zones de turbulence dans cette période sans jamais oublier nos valeurs communes. En effet, s’il est vrai que l’on ne regarde pas le rétroviseur pour prévoir l’avenir. Mais c’est en respectant la culture de chacun et en conservant l’esprit de collégialité que nous avons réussi à tenir le gouvernail et à atteindre les niveaux de performances spectaculaires que l’on nous reconnais aujourd’hui. Je remercie encore une fois tous les acteurs de ce changement.
Monsieur Le Préfet, j’ai évoqué il y a quelques instants nos valeurs. Après l’évocation de ce mot et compte tenu de la nouvelle qui nous est parvenue à la suite du conseil des ministres de mercredi dernier, je veux parler de votre départ imminent vers d’autres fonctions, je ne peux résister à l’envie de développer quelques idées. Et ce d’autant plus qu’en tant que préfet vous avez attaché une grande importance à l’université. Vous vous êtes intéressé à nos activités de recherche et de formations. Vous avez visité nos laboratoires, passé du temps à écouter nos collègues. Nous avons pu discuter ensemble de nos projets dans le cadre du contrat de projets Etat-Région, du programme investissement d’avenir, de la mission égalité des chances et à bien d’autres occasions. Connaisseur et défenseur de nos dossiers, vous allez nous quitter. Et vous nous manquerez dans la période qui s’ouvre. Compte tenu de cette circonstance et avec votre indulgence, je voudrais revenir sur les principes fondateurs de la république pour mieux insister sur nos motivations.

Dans notre histoire la devise « liberté, égalité, fraternité » ne s’est pas imposée tout de suite après la révolution française. Elle a apparu au fur à mesure sur les frontons n’a été adopté que près d’un siècle plus tard en 1880. Le mot fraternité n’est en effet s’ajouter qu’à la fin de ce processus. Je suis de ceux qui pensent que le mot fraternité aurait dû précéder les deux premiers. En effet, avec la laïcité, la notion de fraternité conditionne le respect et l’universalité de la liberté et de l’égalité.

Pour nous la liberté rime avec dignité, l’égalité avec diversité et la fraternité avec solidarité. Cette vision profondément républicaine guide mon action, l’action de mon équipe et pour résumer, les missions de notre université. A ce sujet et pour avoir eu la chance de discuter avec vous, je sais qu’avec votre approche humaniste et votre sensibilité nous nous retrouvons par exemple sur la nécessité de mieux accueillir les étudiants internationaux. J’espère que les services préfectoraux concernés que vous quitterez sont imprégnés de cet esprit humaniste pour continuer à améliorer d’avantage cet accueil. Je sais aussi que, parfois, le problème n’est pas réduit à une dimension locale. En tout cas, il en va de l’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche français, plus encore de l’attractivité de la France. C’est donc au-delà d’une dimension, un vœux plus global que je me permet de formuler.

Pour terminer, Monsieur Le Préfet, je voudrais parler de cette notion d’élitisme républicain que l’on arbore parfois comme un faire valoir, plutôt comme un masque à certaines dérives vers l’élitisme sans aucun caractère républicain. L’Université qui accueille tous les publics étudiants, de toutes origines et de tous les niveaux se doit d’être encore et toujours cet ascenseur social. C’est bien notre objectif.

Monsieur Le Préfet, Madame le Recteur, Mesdames et Messieurs, chers amis

En évoquant la famille, j’ai parlé de l’amour, en parlant du travail j’ai parlé de passion, il reste à y ajouter l’amitié. Il est donc venu le temps de passer au cocktail pour lever le verre de l’amitié.

Je vous remercie
_________________
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murat_erpuyan
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MessagePosté le: 13 Mai 2016 0:21    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Cafer Özkul, président de l’Université de Rouen, milite pour une université fédérale

Publié le 21/01/2016 á 21H56

Enseignement supérieur. Cafer Özkul vit ses dernières semaines en tant que président de l’Université de Rouen. Avant le passage de témoin, il revient sur ses neuf années de mandat et esquisse l’avenir.




Cafer Özkul, président de l’Université de Rouen, doit passer la main dans quelques semaines (photo Stéphanie Péron)

L’année 2016 est chargée de symbole pour l’Université de Rouen. Alors qu’étudiants et personnels se préparent à fêter le cinquantenaire, Cafer Ozkül, président depuis neuf ans et deux mandats, doit passer la main dans quelques semaines*.

Avant le changement de cap, le capitaine livre ses ultimes recommandations et sa vision de l’avenir pour Rouen... et la Normandie.

Bilan

Sa réélection en 2012, alors qu’il était le seul candidat à sa succession, avait fait grincer quelques dents. À l’époque, Cafer Özkul avait riposté en avançant un programme ambitieux pour l’Université. De tous les projets annoncés, certains ont été réalisés, comme la création d’une école d’ingénieurs (Esitech), ou la rénovation de l’ancien bâtiment de l’Insa qui doit accueillir très prochainement les activités Sciences et techniques. Son projet phare, la création d’un guichet unique regroupant tous les services destinés aux étudiants (SUIO, centre de langues...) devrait être concrétisé avant 2019. Mais le dossier le plus attendu, la reconstruction de la BU (bibliothèque universitaire) de Mont-Saint-Aignan datant de 1964 et donc vétuste, est reporté d’au moins quatre ans. « C’est un investissement de 30 millions d’euros, qui ne peut pas être financé actuellement. Il faudra voir le prochain CPER [contrat de plan État-Région qui court jusqu’en 2020, NDLR] », lance Cafer Özkul.

Effectifs

L’Université de Rouen a connu une hausse majeure de ses inscriptions (+ 1 400) à la rentrée 2015, portant à 28 000 le nombre d’étudiants. « Nous retrouvons les effectifs du tout début des années 2000, se réjouit Cafer Özkul. Nous sommes contents de recevoir de plus en plus de jeunes. Je rappelle qu’en Normandie, nous accusons un retard de 4,5 points, par rapport à la moyenne nationale, sur le nombre d’élèves poursuivant des études après le lycée. » Cette croissance n’est pas sans poser quelques soucis de place. Les étudiants dénoncent des amphis surchargés et, lors de la première présentation du budget au conseil d’administration de décembre, les représentants des syndicats Unef et FSU ont refusé d’y siéger. Pour Cafer Özkul, « l’Université n’a pas besoin de nouveaux locaux, elle a suffisamment de mètres carrés mais ce qu’il faut, c’est améliorer la qualité de ces mètres carrés. »

Finances

Trouver de nouveaux financements : c’est l’un des enjeux majeurs des universités. Premier axe : faire des économies. Ainsi, en 2013, un certain nombre d’emplois a été gelé « afin de dégager des marges et combler les déficits ». Selon Cafer Özkul, cette décision devait être impérativement prise avant 2016, année de l’évaluation de l’Université par le Haut conseil de l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Autre piste : multiplier les partenariats. Dès sa réélection, Cafer Özkul a mis l’accent sur la formation continue. En trois ans, le chiffre d’affaires lié à la formation continue a doublé, atteignant aujourd’hui 3 M €. « L’objectif est d’atteindre 6 M € dans cinq ans, ce qui est tout à fait réalisable. La CCI et les syndicats patronaux soulignent qu’il y a des besoins en formation, notamment dans le domaine de l’énergie, un secteur d’avenir en Normandie. L’énergie et la santé, ce sont pour moi les deux priorités et j’espère que la future direction poursuivra dans cette voie. »

Région

Depuis 2012, les universités de Caen, Rouen, Le Havre et trois écoles supérieures sont regroupées dans une communauté d’établissements appelée aujourd’hui ComUE. Pour Cafer Özkul, les acteurs de l’enseignement supérieur doivent aller encore plus loin. « La ComUE s’organise de mieux en mieux, mais pour moi l’avenir passe par une université fédérale. Lausanne a fait ce choix et elle est 4e dans le classement de Shanghai [qui fait référence, NDLR]. » À l’heure actuelle, il n’y a aucune université normande dans les classements internationaux.

Céline Bruet

* Le nouveau président sera désigné le 24 mai à l’issue d’un long processus d’élections qui doit commencer le 17 mars.



http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/4931173/cafer-ozkul-president-de-l-universite-de-rouen-milite-pour-une-universite-federale#.VzUBK-R-ZFI
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murat_erpuyan
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MessagePosté le: 13 Mai 2016 0:24    Sujet du message: Répondre en citant

Désormais M. Özkul change de lieu et souhaite faire bénéficier de ses acquis et expérience l'Université de sa ville natale en se portant candidat à la Présidence de l'Université d'Inönü à Malatya...



http://m.milliyet.com.tr/Local/Article?ID=1367345
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