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>>> Turcs en France
Les Turcs de Toulouse sont impatients
La Dépeche - 26/08/2009

Trabzonspor vient défier le TFC, jeudi, en Europa League.

Après la claque reçue à domicile au match aller, Trabzonspor n'a plus beaucoup d'espoir de qualification jeudi pour la suite de l'Europa League. Les supporters croient pourtant en leurs couleurs. Ils souhaitent surtout une victoire turque. « Celui qui le méritera le plus remportera la rencontre » estime Ali çakan, responsable du restaurant turc Ararat avenue de Lyon.

Dans son établissement, on respire le parfum du Bosphore. Tous espèrent voir une belle performance des Rouge et Bleu. « Même si je pense que Toulouse a 80 % de chance de l'emporter, pourquoi pas rêver à une surprise ? » souhaite Ali.

Il voudrait se rendre au match ce jeudi en compagnie d'autres amis, tous grands fans du football turc. « Lorsque la France a accueilli la Turquie à Lyon en juin dernier, ils sont tous montés au stade. Ce sera encore le cas jeudi. Les clubs turcs ne jouent pas souvent sur le sol français » pense-t-il. S'il lui est impossible d'aller au Stadium, Ali essaiera de le voir à la télévision.

Connaisseur du football turc
Ce grand supporter du Besiktas Istanbul soutient pour ce match Trabzonspor, pourtant rival habituellement en championnat. « C'est une bonne équipe en Turquie. Elle a une certaine réputation depuis une dizaine d'années, notamment par ses multiples performances en coupe » explique-t-il.

Arrivé en France en 1995, il réussit à suivre les résultats du championnat turc même s'il admet que c' est plus difficile que lorsqu'il supportait assidûment Besiktas. « Avant, je me rendais très souvent au stade, un vrai fanatique. Depuis que je suis à Toulouse, je n'ai plus trop l'occasion d'aller voir un match. Alors, ce serait bien de soutenir Trabzonspor jeudi » confie le responsable du restaurant.

Son établissement reste d'ailleurs dans la pure tradition locale. « Nous ne faisons pas que des kebabs. Nous cuisinons de véritables plats de chez nous. Nous sommes l'un des seuls restaurants turcs à le faire » dit-il fièrement. La majorité de la clientèle et les employés cultivent leurs origines de l'autre côté du Bosphore.

Voilà comment les Turcs conservent leurs valeurs en s'imprégnant de la culture locale. Mais demain soir, en dépit de son affection pour Toulouse, toute la communautésupportera Trabzonspor. Qui en aura bien besoin.

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Nordiste détenu en Turquie : la pierre serait une antiquité
La Voix du Nord - 26/08/2009

En dépit d'un second rapport d'expertise défavorable rendu hier, l'avocat de Domanick Murugan reste confiant quant à l'issue du procès de ce touriste de Choques (près de Béthune) détenu en Turquie. L'audience aura lieu demain jeudi.

« Ce n'est pas bon pour nous », concède Me Bilal Kalayci. Pour autant, le défenseur de ce touriste chocquois détenu à Antalya depuis le 2 mai à cause d'une pierre achetée lors de vacances en famille, reste confiant. Sûr « à 99 % » que l'issue du procès qui aura lieu demain à Antalya sera favorable à son client.

Joint hier, il expliquait que le rapport de la seconde expertise lui avait été remis peu avant. Selon les experts, la pierre achetée pour vingt euros dans la vieille ville d'Antalya serait bien une antiquité. Une conclusion conforme à celle rendue juste après l'interpellation du touriste à l'aéroport, le 2 mai. Domanick Murugan et son épouse l'avaient achetée à un vendeur ambulant, de bonne foi ont-ils toujours assuré.

Hier, Martine Murugan, à qui une traductrice a transmis une copie du rapport, ne se disait pas spécialement surprise. « C'est ce qui avait été dit lors de la première analyse, avec plus de détails », commentait-elle. Il y est écrit que la pierre daterait « du IIe siècle après Jésus-Christ ». Stressée, elle attend désormais l'audience, à laquelle elle n'assistera pas sur les conseils de l'ambassade. Mais la soeur de Domanick Murugan s'envole ce soir pour Antalya en compagnie de son mari. L'ambassade de France sera représentée par Ahmed Erol, consul honoraire, et Philippe Toutaint, chef de section consulaire.

Domanick Murugan est convoqué à 10 h 35. Son avocat parle de son dix-septième cas comparable. Ses clients précédents ont été libérés, M. Murugan incarnant à ses yeux « un record de durée » de séjour en prison pour de tels faits. Il encourt dix ans.

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>>> Turcs en France
Deux commerces turcs victimes d'inscriptions racistes
Le Telegramme - 26/08/2009

Deux commerces de Lanester, appartenant depuis peu à des personnes d'origine turque, «L'Univert» tenu par Ibrahim Sungurtekin et «L'Anadolu», ouvert en début de mois par HuseyinToplayici, ont été tagués dans la nuit de samedi à dimanche. Pour le premier commerce, quatre inscriptions ont été réalisées avec des propos racistes et des croix gammées.

Sur la devanture du second, ce sont une croix gammée et le sigle des SS qui ont été découverts par le commerçant. Une plainte a été déposée au commissariat.

En octobre dernier, c'était l'association culturelle turque, située rue Jean-Jaurès, qui avait été victime de propos similaires.

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L'armée turque souligne l'unité de l'Etat dans le plan kurde du gouvernement

Xinhua - 26/08/2009

Le chef d'état-major turc, le général Ilker Basbug, a déclaré mardi que les Forces armées turques ne permettront pas que du mal soit fait à la structure unitaire du pays, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

La semaine dernière, les partis de l'opposition avaient vivement critiqué la déclaration faite par le puissant Conseil de sécurité nationale (MGK) sur le soutien au plan du gouvernement pour résoudre la question kurde.

L'opposition a indiqué que la déclaration du MGK est une approbation tacite de contact avec le Parti de la société démocratique pro-kurde (DTP), que l'armée a longtemps refusé de contacter ou de reconnaître, et est loin d'effacer les inquiétudes publiques concernant l'initiative.

D'aune part, les forces armées ne s'engageront dans aucune activité qui pourrait conduire à des contacts directs ou indirects avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), que la Turquie a classé parmi les groupes terroristes, ou ses partisans, a indiqué le général Basbug dans un communiqué.

D'autre part, elles n'accepteront en aucune manière ceux qui tirent profit du système démocratique pour montrer de la tolérance aux terroristes, a-t-il souligné.

Commentant l'initiative kurde du gouvernement, M. Basbug a souligné l'unité indivisible de l'Etat turc dans le communiqué, déclarant que l'armée était et continuera d'être un parti quand il s'agit de défendre l'unité nationale, selon Anatolie.

Le droit des discussions libres de la partie kurde ne devrait pas contenir des éléments qui pourraient compromettre l'existence de l'Etat, ou conduire la Turquie dans une atmosphère de séparation et de conflit, a indiqué M. Basbug.

Le gouvernement a annoncé le mois dernier qu'il révèlerait un plan pour résoudre le problème kurde en améliorant les droits démocratiques de la minorité ethnique et en appelant les partis de l'opposition, les médias et autres segments de la société à participer au processus.

Le gouvernement a précisé que ce plan a pour but de gagner la confiance des citoyens kurdes et d'éliminer le soutien apporté au PKK.

M. Basbug a déclaré que l'armée continuera de lutter contre l' organisation terroriste avec détermination, et qu'il est important pour le gouvernement de prendre des mesures dans les domaines économiques, sociaux et culturels pour éliminer le terrorisme.

L'initiative kurde du gouvernement a été annoncée après que le leader emprisonné du PKK, Abdullah Ocalan, a annoncé en juillet qu' il publierait une « feuille de route » pour une solution au problème kurde le 15 août, date à laquelle le PKK a pris la première fois les armes en 1984 afin de créer un Etat kurde dans le sud-est de la Turquie.

La campagne séparatiste longue de 25 ans du PKK a alimenté des conflits qui ont fait 40000 morts dans le pays.

Cependant, le principal parti d'opposition, le Parti du peuple républicain, et le second parti de l'opposition, le Parti du mouvement nationaliste, ont refusé de soutenir l'initiative kurde, déclarant que cette initiative pourrait conduire le pays à la division ethnique, demandant au gouvernement de révéler les détails du plan